Que les samouraïs s'y connaissaient suffisamment en arts martiaux (poings nus ou avec armes) pour en remonter à la plupart de leurs adversaires. Certes, l'histoire n'a aucun exemple permettant d'étayer mon affirmation : aucune bataille, aucune escarmouche contre des occidentaux. Après, comme l'a si bien dit Khosrau de Samarkand, le katana est la meilleure arme blanche individuelle de l'histoire, de part sa technique de forge "par couches", qui en fait la lame de taille par excellence.Pierre alex a écrit :Et la raison intrinsèque de cette conclusion est ?Et je vois pas comment des bretteurs occidentaux, aussi bons fussent-ils, aient pu en remonter aux samouraïs...
Théoriquement, les samouraïs sont des guerriers très polyvalents, bien plus que nos combattants d'élite pour la même époque, généralement plus spécialisés. Le Bushido (la Voie du Guerrier, l'ensemble des préceptes qui régissent la vie des samouraïs) insiste énormément sur le fait qu'un combattant nippon doit maîtriser à la perfection l'Art de la guerre : pour cela, les samouraïs sont entraînés très tôt à monter à cheval, à tirer à l'arc montés ou à pieds, à combattre à la lance (dari, naginata) ou au katana à une et deux mains, ainsi qu'à mains nues. Il ne s'agit pas d'être bon dans chacun de ces domaines, mais d'être excellent. La stratégie, les codes d'honneur et l'étiquette, ainsi que la manière de se comporter dans la vie courante, sont aussi régis par des règles très strictes. Les ashigarus (fantassins porteurs de lances "dari" ou d'arcs ou d'arquebuses, et de katanas) reçoivent de même une formation militaire très poussée avant de partir en campagne, à laquelle on doit ajouter la même rigueur morale que celle suivie par l'élite, et ce dès la naissance. Cela se retrouve dans l'histoire du Pays du Soleil Levant depuis l'apparition des Bushis jusqu'à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Connais-tu ne serait-ce qu'une nation européenne qui, pour la même période (1500-1600), forme ses soldats d'élite de manière aussi poussée ? Un pays où les moeurs guerrières régissent la vie civile aussi bien qu'au Japon, un pays où la quête du "meilleur de soi-même" soit aussi importante ? Moi, même en cherchant bien, je n'en vois aucun.
Voilà la "raison intrinsèque de cette conclusion" !
P.S.: franchement, cela m'en coûte de devoir l'affirmer. La mentalité japonaise est certes digne d'admiration, mais elle est parfois si étroite, que je ne porte pas forcément tous les préceptes du Bushido comme paroles d’Évangile. Si j'étais à 100% dans le camp japonais, je ne ferais pas de la reconstitution médiévale "européenne" ; je recoupe juste les éléments afin d'en tirer les théories les plus justes qui soient, sans me voiler la face.
Puis on est pas là pour jouer à "kikalaplusgrosse"