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Bon merci bouchard d'avoir transcrit ma pensée en un moyen plus compréhensible

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Modérateur : L'équipe des gentils modos
Ca doit être propre aux croisades orientales alors, car par ici, c’est plutôt le contraire : Hastings (1066), Steppes (1213), Bouvines (1214), Hausbergen (1262) sont des batailles qui s’ouvrent quasiment toujours sur une charge de cavalerie.tancrède 2 a écrit : L'attaque de cavalerie n'ouvre donc pas la bataille, ni même un assaut, elle est plutôt la dernière phase, ou en tout cas l'achèvement de l'assaut d'un "bataillon".
Mon analyse perso des sources m’inciterait aussi à penser ça, avec une distance plutôt d’une bonne centaine de mètres.tancrède 2 a écrit : Du coup, à la lumière des sources, on peut imaginer une charge d'une cinquantaine de mètres environ (plus loin, il me semble que la protection des arrières de l'infanterie serait illusoire), départ du pas ou de l'arrêt. Bref, pas de grandes charges héroïques, mais plutôt des charges courtes, précises et certainement assez rapides et fulgurantes
La hauteur permet de passer plus ou moins facilement par-dessus, par-derrière ou par-dessous l’écu du piéton.Guillaume de BLAYE a écrit : le cavalier bénéficie de la "hauteur" de son destrier. ce qui le place en bonne position pour abattre son arme sur le chef des gars qui passe,
Alorsl à au contraire, je conçois très mal un cavalier dans une mêlée entouré de piétons : il sera très vite statique (pas ou trot) et là, je dirais que l’avantage reviendra au piéton, qui pourra très vite s’attaquer à la monture. Exemple célèbre de Bouvines où Philippus Rex sera désarçonné dès qu’il est à l’arrêt, et où Renaud de Dammartin verra son cheval se faire éventrer par un sergent à pied…Guillaume de BLAYE a écrit : Si un bonne mêlée est assez lâche, ouverte, aérer... j'ignore le terme, mais on comprendra, un cavalier avec un bon cheval rassemblé (tu as raison Hector des mares) pourra volter et se "servir" sur le piéton,
Pas d’accord : les éperons archéo des XIe-XIIe-XIIIe siècles sont très courts et il faut attendre les XIVe et XVe siècles pour les voir s’allonger sensiblement.Hectore des Mares a écrit : Pour les éperons... c'est un peu pareil. Après il ne faut pas oublier que le cavalier médiéval est sur un petit cheval, les jambes descendent fort et son souvent bien en dessous de la bête, il faut donc de longs éperons pour l'atteindre.
Au passage, fauchard désigne une arme destinée à faucher, type faux. Ensuite les armes d’hast sont ultra minoritaires du XIe au XIIIe siècle, il faut attendre la mi XIVe pour les voir se développer réellement. Et pour les XIe-XIIIe, il s’agit majoritairement de lances, dénuées de crochets. Donc oui, ça a existé, mais pas dans des proportions très importantes.Guillaume de BLAYE a écrit : ben ok mais alors pourquoi ce faire chier a faire des fauchards (ces fameuses hampes avec un crochet au bout) pour faire chuter un chevalier beaucoup d'arme d'hast sont dispos (et on remarquera que beaucoup ont des crochets
Tout à fait ! Lors des spectacles ou entrainements que je fais quasi quotidiennement, le souci numéro un est de préserver le piéton. Et on y va gentiment, en faisant du spectacle, avec des armes bluntées, et en prenant soin d’éviter de faire bobo au piéton. Donc en y allant à fond, côté piéton, j’aimerais pas trop être à leur place… du moins aussi longtemps que la cavalerie est en mesure de charger.Guillaume de BLAYE a écrit : pour l'analyse piéton, j'ai put le vérifier aussi... outre le coté psychologique de la charge et l'arrivé d'un chewal même de 1.45m, faisant disons, 450 kg, lancer a 21km/h, avec un mec et une lance qui fait un point d'impact de 2-3cm de diamètre...je pense que la lance créera un fort soucis pour le mec a pied
On est bien d’accord ! J’imagine également très mal des cavaliers charger un mur de piétons : en rangs serrés, même s’il n’y a que 3-4 rangs de profondeur, je vois très mal des chevaux charger et rentrer dans un mur de piétons : même si les piétons vont morfler méchamment, les chevaux vont automatiquement se casser la figure, se blesser rien qu’en tombant sur des boucliers, lances, épées, casques un peu partout. Ca me semble surréaliste.tancrède 2 a écrit : Par rapport à l'idée qu'une charge de cavalerie balaye l'infanterie, je ne suis pas sûr du tout de ce point de vue là. Là encore, comme le dit Médiéviste, cela dépend carrément de la cavalerie et de l'infanterie en question. Une formation d'infanterie sur 8 ou 10 rangs, bien serrée, avec un mur de bouclier et/ ou des rangées de lances de 2m50 à 3m bien tenues ou appuyées au sol, si les gars sont entraînés et tiennent psychologiquement, je ne vois pas comment des cavaliers peuvent passer à travers. Les premiers chevaux s'empalent sur les lances et le reste s'écrase sur les chevaux précédents.