"petite forge"

Estienne le Fouineur · mar. juin 10, 2008 2:57 am

tripa1 a dit : Maintenant au niveau datation je penserais à du fin XIVe ou même du XVe (technique de gravure et les costumes).

Qu'est ce qui te faire dire cela ???
C'est extrait du livre des métiers de Jost Amman, réalisé en ... 1568.

tripa1 · mar. juin 10, 2008 3:06 am

Je te remercie, mais je ne le savais pas car je ne me souvenais plus ou je l'avais trouvé, ça fait plusieurs années que je l'ai dans mes archives sans aucune note. Je vois aussi que j'étais loin du compte.
Mais pour en revenir aux illustrations d'ateliers et d'étaux on n'a pas trop avancé, comme si l'outillage se résumait à un tas et un marteau, ça fait court.

tournevase · sam. juin 14, 2008 12:28 pm

la question de l'étau me travaille depuis un moment
au XVIe la vis devait s'être répandue mais qu'avons nous comme sources pour XIV XVe
il me semble avoir vu des systèmes de levier actionné par le pied via une courroie qui pince la pièce sur une partie fixe

cassetrogne · dim. juin 15, 2008 5:40 am

Le système du banc d'ane ?

Estienne le Fouineur · dim. juin 15, 2008 6:10 am

Autre système de blocage à étudier: le valet ?

le décliqueteur · dim. juin 15, 2008 9:27 am

Mais c'est bancs ne servaient-ils pas aux gens qui travaille le cuir ou le bois ? Comme ceux fabriquant des selles. Sinon, j'ai vue un banc similaire pour les sabotiers et tonneliers, mais jamais pour le forge ou la ferraillerie. Les charpentiers ont aussi des étaux de bois sur les établis, mais j'ai jamais rien vue de similaire pour une forge pré IXXe. Aux dires de mon maïtre forgeron, provenant des écoles de compagnonages européens, un forgeron travaillait très rarement seul. D'ailleurs, au cours de mes formations, on apprenaient toujours deux méthodes lorsque c'était possible, avec utilisation de l'étau, ou d'une partie de l'enclume et l'assistance d'un autre ouvrier et ses tenailles.

Le Décliqueteur

tripa1 · lun. juin 16, 2008 12:06 pm

Le Décliqueteur a dit :Aux dires de mon maïtre forgeron, provenant des écoles de compagnonages européens, un forgeron travaillait très rarement seul. D'ailleurs, au cours de mes formations, on apprenaient toujours deux méthodes lorsque c'était possible, avec utilisation de l'étau, ou d'une partie de l'enclume et l'assistance d'un autre ouvrier et ses tenailles.
Le Décliqueteur

Je suis dans le même cas que toi, j'ai toujours appris le travailler à quatre mains, je pense que le forgeron solitaire ne devait pas exister ou très rarement, mais il y a une différence entre le travail sur un tas et sur une enclumes à bigornes, quand tu n'as qu'un tas à ta disposition, ça se complique grandement malgré la demi-cigogne.
Ceci dit je pense à qu'une sorte de serre-joint avec un axe et une clavette devrait remplacer l'étau à vis. Ce n'est qu'une hypothèse de travail bien sur.
Ceci dit, le défit doit être agréable à relever, non ?