extrait d'un article beaucoup plus large
Bien qu’à l’époque elles aient été en usage dans toute l’Europe du Nord, les lettres sur écorce de bouleau constituent une sorte de « spécialité » de la ville de Novgorod1, où des matériaux organiques ont été préservés de manière exemplaire par une terre fort humide, le sol s’élevant ici à la vitesse de 1 cm par an en moyenne. Plus de 40 % des lettres datent des xie et xiie siècles : la grande majorité relève de la correspondance d’affaires, familiale, quelquefois même amoureuse, sans parler des fameux exercices du petit Onicéphore, fils d’un boyard. Tous les textes ne sont pas rédigés en russe, il y en a aussi un en carélien, un autre en allemand, un troisième en latin.
et la référence électronique de l'article, telle que demandée par le site
Alexandre Gordine, « Culture religieuse de la Russie médiévale à travers l’archéologie, la philologie et l’histoire de l’art », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses, 116 | 2009, [En ligne], mis en ligne le 26 novembre 2009. URL :
http://asr.revues.org/index501.html. Consulté le 12 mars 2010.
Edit : une autre publication, qui porte sur une lettre particulière, la plus longue encore existante (et trouvée) qui répond au doux nom de N 531 (j'imagine, mais j'ai bcp d'imagination, que c'est la 531ème lettre trouvée à Novgorod).
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Avec ses 166 mots, le documents N531 est la plus longue lettre privée écrite sur écorce de bouleau connue jusqu'à présent. C'est un document remarquable qui se réfère à ce qui a dû être un épisode dramatique dans la vie de plusieurs personnes. Le texte est également intéressant dans la mesure où, dans certains de ses aspects, il semble être en avance par rapport à ce qui était considéré comme habituel à l'époque où il est supposé avoir été écrit (fin 12e ou début 13e siècle). Il subsiste cependant quelques doutes concernant ce que le document tente exactement d'exprimer. C'est pourquoi, dans cet article, les As. proposent une interprétation qui prend en compte plus de traits du texte que les interprétations proposées jusqu'à présent. En effet, il s'avère être nécessaire de prêter attention aux problèmes liés à la chronologie et à plusieurs questions linguistiques, et en particulier l'emploi de oxε
http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=2018324