Attention quand même, le tissu sassanide, c'est un peu l'arbre qui cache la forêt, c'est oriental donc c'est forcément sassanide ^^, les Fatimides ont aussi énormément produit et diffusé au XIe (cf cape conservée dans le Trésor de Saint-Mexme de Chinon), les Arméniens idem.
Le souci dans cette histoire, c'est qu'un certain nombre de ces tissus ont été datés sassanides (à tort) et qu'il difficile désormais de les recontextualiser...
Bagdad Au Moyen-Age ( VIII ème - XIII ème siècles )
Modérateur : L'équipe des gentils modos
<a href="http://www.1186-583.org" target="_blank">
<img src="http://www.1186-583.org/temporaire/sign_1186.jpg" alt="http://www.1186-583.org/temporaire/sign_1186.jpg" style="border:0" /> </a>
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Juste que ces tissus "sassanides" ont eu un succès assez conséquent, d'une part, et que leur "style" a été "imité", repris, copier (mais adaptés au goût du jour") et ce pendant un TRES long temps...
Désolée de faire un parallèle "HS" niveau "période": les "blanc-bleu" Ming (et leur "style") font encore et toujours "carrière"...
Désolée de faire un parallèle "HS" niveau "période": les "blanc-bleu" Ming (et leur "style") font encore et toujours "carrière"...
Entièrement d'accord avec le fait qu'ils aient été "copiés" "imités" pendant un TRES long temps.
Mais après la dite époque "sassanide", il y a aussi "d'autres" relais, "d'autres" foyers, et d'autres "motifs" ^^.
Mais bon moi aussi, suis dans le Hs puisque c'est hors de la période dont Zahr s'occupe (Zahr, Zahr... bizarre, ça me rappelle quelque chose...)
Mais après la dite époque "sassanide", il y a aussi "d'autres" relais, "d'autres" foyers, et d'autres "motifs" ^^.
Mais bon moi aussi, suis dans le Hs puisque c'est hors de la période dont Zahr s'occupe (Zahr, Zahr... bizarre, ça me rappelle quelque chose...)
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les "relais" ont été sur place, déjà!
C'est passé par la Syrie, Byzance (VIII- IXème et suivant), puis Italie...
Après, on sort de la période de Zhar.
j'avoue ne pas avoir fait l'étude muscosodomite de l'évolution et dérivés des motifs sassanides, non plus!
Par contre, des fois, mêmes les spécialistes ont quelquefois des difficultés (vu que les textiles voyagent...les artisans aussi!), en se basant sur les "motifs" à dire dans quel endroit précis cela a été fait.
![drole [img]images/icones/icon15.gif[/img]](./images/smilies/icon15.gif)
C'est passé par la Syrie, Byzance (VIII- IXème et suivant), puis Italie...
Après, on sort de la période de Zhar.
j'avoue ne pas avoir fait l'étude muscosodomite de l'évolution et dérivés des motifs sassanides, non plus!
Par contre, des fois, mêmes les spécialistes ont quelquefois des difficultés (vu que les textiles voyagent...les artisans aussi!), en se basant sur les "motifs" à dire dans quel endroit précis cela a été fait.
Si je dis "sassanide", c'est que mes sources le sont bel et bien.
Reste que c'est n'est pas forcément Bagdad puisque, pour l'instant, je trouve des fabrications égyptiennes et syriennes, pas d'irannienne
J'ai retrouvé le linceul perlé de Tatie
Eglise St-Rémy (F-51)
linceul de St Rémy soie
h = 190 ; la = 237
Dimension de chaque médaillon : d = 21. Dimension de la bordure : la = 3.
Tissu de soie sassanide à décor de griffons : il est formé d'un tissu de soie cramoisi d'une seule pièce à décor de griffons à queue de paon dans des médaillons, dont la bordure est ornée de perles. Le dessin est obtenu par un jeu de fils mats et brillants comme dans le damas (trame de fils jaunes et verts).
Datation : 8e siècle
Historique : le linceul de saint Remy a été extrait de la châsse du saint le 12 août 1942. Ce motif de griffon à queue de paon dans un médaillon est un thème cher à la Perse sassanide, que l'on retrouve notamment dans la grotte de Taq-i-Bostan en Perse, sculpté sur le vêtement du monarque généralement identifié comme Chorsraés II, qui régnait à la fin du 6e siècle où si l'on en croit le Dr Kurt Erdmann le roi Péroz qui régna de 457 à 483. Par comparaison le tissu sassanide du suaire de saint Remy serait du 5e ou du 6e siècle. On peut d'ailleurs le rapprocher d'autres tissus plus riches conservés au musée des arts décoratifs et au musée Victoria and Albert de Londres.
Date protection 1942/02/24 : classé au titre objet
N° référence : PM51000823
Reste que c'est n'est pas forcément Bagdad puisque, pour l'instant, je trouve des fabrications égyptiennes et syriennes, pas d'irannienne
J'ai retrouvé le linceul perlé de Tatie
Eglise St-Rémy (F-51)
linceul de St Rémy soie
h = 190 ; la = 237
Dimension de chaque médaillon : d = 21. Dimension de la bordure : la = 3.
Tissu de soie sassanide à décor de griffons : il est formé d'un tissu de soie cramoisi d'une seule pièce à décor de griffons à queue de paon dans des médaillons, dont la bordure est ornée de perles. Le dessin est obtenu par un jeu de fils mats et brillants comme dans le damas (trame de fils jaunes et verts).
Datation : 8e siècle
Historique : le linceul de saint Remy a été extrait de la châsse du saint le 12 août 1942. Ce motif de griffon à queue de paon dans un médaillon est un thème cher à la Perse sassanide, que l'on retrouve notamment dans la grotte de Taq-i-Bostan en Perse, sculpté sur le vêtement du monarque généralement identifié comme Chorsraés II, qui régnait à la fin du 6e siècle où si l'on en croit le Dr Kurt Erdmann le roi Péroz qui régna de 457 à 483. Par comparaison le tissu sassanide du suaire de saint Remy serait du 5e ou du 6e siècle. On peut d'ailleurs le rapprocher d'autres tissus plus riches conservés au musée des arts décoratifs et au musée Victoria and Albert de Londres.
Date protection 1942/02/24 : classé au titre objet
N° référence : PM51000823
Joieuse Aguille
Un site à étudier (ne pas hésiter à sillonner joyeusement) pour vos recherches sur Bagdad : qantara-med
quelques extraits :
Avec la révolution abbasside et le transfert du pouvoir à l’est, les traditions irano-sassanides sont de plus en plus importantes dans l’architecture, avec des édifices non plus en pierre, mais principalement en briques, ornés de stuc, de pierres et de peintures. Le schéma des mosquées se normalise avec la construction de vastes salles de prière hypostyle, généralement barlongues. Les variantes résident principalement dans la mise en valeur de l’axe du mihrab par l’élargissement de l’axe ou la présence d’une coupole, ainsi que dans le choix d’arcades perpendiculaires ou parallèles au mur de qibla, de colonnes ou de piliers, d’une couverture plate ou de voûtes. La création architecturale est stimulée par la fondation de villes nouvelles et de capitales par les souverains abbassides : la ville circulaire de Bagdad est fondée en 762 par al-Mansûr, tandis que la ville de Samarra, célèbre pour ses minarets hélicoïdaux, sera fondée par al-Mu‘tasim en 836.
http://www.qantara-med.org/qantara4/pub ... do_id=1175
L’installation du califat abbasside à Bagdad donna ainsi une impulsion majeure à l’axe formé par le Tigre et l’Euphrate
http://www.qantara-med.org/qantara4/pub ... ?do_id=511
quelques extraits :
Avec la révolution abbasside et le transfert du pouvoir à l’est, les traditions irano-sassanides sont de plus en plus importantes dans l’architecture, avec des édifices non plus en pierre, mais principalement en briques, ornés de stuc, de pierres et de peintures. Le schéma des mosquées se normalise avec la construction de vastes salles de prière hypostyle, généralement barlongues. Les variantes résident principalement dans la mise en valeur de l’axe du mihrab par l’élargissement de l’axe ou la présence d’une coupole, ainsi que dans le choix d’arcades perpendiculaires ou parallèles au mur de qibla, de colonnes ou de piliers, d’une couverture plate ou de voûtes. La création architecturale est stimulée par la fondation de villes nouvelles et de capitales par les souverains abbassides : la ville circulaire de Bagdad est fondée en 762 par al-Mansûr, tandis que la ville de Samarra, célèbre pour ses minarets hélicoïdaux, sera fondée par al-Mu‘tasim en 836.
http://www.qantara-med.org/qantara4/pub ... do_id=1175
L’installation du califat abbasside à Bagdad donna ainsi une impulsion majeure à l’axe formé par le Tigre et l’Euphrate
http://www.qantara-med.org/qantara4/pub ... ?do_id=511
Joieuse Aguille
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coté médecine bien en avance sur nous
Bagdad compta jusqu'à huit hôpitaux, le plus vaste al-Adudi inauguré en 982 comptait 80 médecins de spécialités différentes, il fut détruit en 1258.
Les hôpitaux étaient construits si possible près d'une mosquée ou d'une école. Chaque établissement était construit en forme de croix, il comportait des services différents pour les différentes spécialités. Une salle était réservée aux troubles oculaires et aux fièvres, une autre salle recevait les malades atteints de troubles digestifs, une autre était réservée aux chirurgiens. Les femmes étaient traitées dans un quartier qui leur était réservé, enfin les aliénés et les vieillards occupaient un autre quartier. La direction était confiée à un médecin-chef. Les soins aux patients alternaient avec l'enseignement aux étudiants qui étaient logés avec les professeurs dans une dépendance, comportant bibliothèque et salle de cours. Enfin des dépendances de l'établissement étaient occupées par les cuisines et la pharmacie.
quelques médecins célébres... il y en a bien d'autres...
Abu Zakariya Yahia Ibn Massawaih dit Mesuë l'ancien (776-855)
Il a fortement contribué à l'essor médical en inaugurant l'ère des grands traducteurs (traductions des travaux d'Hippocrate, de Galien et d'Aristote). Son oeuvre encore mal connue eut un retentissement dans toute la médecine médiévale européenne. Son "An-Nawadir-at-Tibiya" (Recueil des aphorismes médicaux), servit de modèle d'enseignement médical pendant des siècles. Il a également écrit le premier traité de régime alimentaire en s'inspirant de Galien
Al Kindi (796-873), Surnommé "le Philosophe des Arabes", en matière de médecine, ses contributions se traduisent par les efforts déployés en vue de déterminer mathématiquement les doses médicinales. Aussi al-Kindi était-il «le premier à avoir fixé de façon rigoureuse les doses de tous les médicaments connus à son époque»
Abu al-Hasan Ali Ibn Sahl Rabban al-Tabari (830-877), également connu sous les noms de Ali ibn Rabban ou Abu al-Hasan, médecin issu d'une famille juive de Perse, converti à l'Islam, installé à Rayy en Iran puis à Samarra en Irak sous le Califat d'Al-Mutasim et d'Al-Mutawakkil, il est l'auteur de la toute première encyclopédie Médicale intitulée "Firdous-al-Hikmat" (Le Paradis de la Sagesse), traité en sept volumes, d'Anatomie accompagné de paragraphes de Pathologie générale, d'Obstétrique, d'Urologie et de Toxicologie. Il évoque le pouls, la saignée et la dermatologie. Il a également fait une synthèse des connaissances médicales Grecques, Persanes et Indiennes de l'époque.
Ali ibn al-Abbas al-Majusi dit Ali Abbas (930-994), lui aussi persan, né à Ahwaz, converti à l'Islam, qui écrivit "Al Kitab Al Malaki" (Le Livre Royal de l'Art Médical) en 20 volumes, livre de synthèse des connaissances médicales gréco-arabes qui fut considéré comme un chef d'œuvre et constitue le premier traité méthodique: contenant une riche séméiologie et un thésaurus unique à l'époque. Il excella en embryologie et en gynécologie par diverses innovations. Il écrivit des traités sur la pathologie de l'utérus et de son col (abcès, tumeurs, etc…). Il prouva par ses études que l'utérus expulse le foetus par contractions.
Ibn Sînâ (Avicenne) (980-1037)est célèbre pour ibbanûn fî al-tal-k (le Canon), en cinq livres, maintes fois traduit et imprimé à partir du XVe siècle. L’importance de cet ouvrage tient surtout au fait qu’Ibn Sînâ y présente de façon complète la science médicale de son époque.
lbucasis, (Khalaf ibn Abbas Al-Zahrawi) 936-1013
L'œuvre principale, médicale et chirurgicale, de al-Zahrawi, et la plus célèbre qui lui valut l'essentielle de sa notoriété, est intitulé , "Al-Tasrif liman Aegiza an al-Ta'lif" - La pratique -, une encyclopédie de 1500 pages divisée en 30 livres, dont le dernier consacré entièrement à la chirurgie est le plus fameux, et celui qui eut le plus d'influence sur tout le Moyen-Age. Cent cinquante ans plus tard il sera traduit en latin par Gérard de Crémone, (1114-1187)
Ibn Jazla (?-1100), médecin arabe musulman de Bagdad, connu sous le nom de Bengesla, il était chrétien avant de se convertir à l'Islam en 1074. Ibn Jazla "soignait gracieusement ses proches et ses connaissances, leur portait boissons et médicaments sans contrepartie, visitait les pauvres et les couvrait de sa bienfaisance". Son apport à la médecine ressort dans son élaboration de tables comportant des explications exhaustives sur chaque maladie. Il passe en revue également les différents types d'épidémies et de maladies, leurs dates d'apparition, les pays où elles sont répandues, les méthodes de diagnostic et de traitement.
sources
Leclerc, Lucien. Histoire de la médecine arabe
Bariéty M. , Coury CH. - Histoire de la Médecine
Sournia histoire de la médecine
...
Bagdad compta jusqu'à huit hôpitaux, le plus vaste al-Adudi inauguré en 982 comptait 80 médecins de spécialités différentes, il fut détruit en 1258.
Les hôpitaux étaient construits si possible près d'une mosquée ou d'une école. Chaque établissement était construit en forme de croix, il comportait des services différents pour les différentes spécialités. Une salle était réservée aux troubles oculaires et aux fièvres, une autre salle recevait les malades atteints de troubles digestifs, une autre était réservée aux chirurgiens. Les femmes étaient traitées dans un quartier qui leur était réservé, enfin les aliénés et les vieillards occupaient un autre quartier. La direction était confiée à un médecin-chef. Les soins aux patients alternaient avec l'enseignement aux étudiants qui étaient logés avec les professeurs dans une dépendance, comportant bibliothèque et salle de cours. Enfin des dépendances de l'établissement étaient occupées par les cuisines et la pharmacie.
quelques médecins célébres... il y en a bien d'autres...
Abu Zakariya Yahia Ibn Massawaih dit Mesuë l'ancien (776-855)
Il a fortement contribué à l'essor médical en inaugurant l'ère des grands traducteurs (traductions des travaux d'Hippocrate, de Galien et d'Aristote). Son oeuvre encore mal connue eut un retentissement dans toute la médecine médiévale européenne. Son "An-Nawadir-at-Tibiya" (Recueil des aphorismes médicaux), servit de modèle d'enseignement médical pendant des siècles. Il a également écrit le premier traité de régime alimentaire en s'inspirant de Galien
Al Kindi (796-873), Surnommé "le Philosophe des Arabes", en matière de médecine, ses contributions se traduisent par les efforts déployés en vue de déterminer mathématiquement les doses médicinales. Aussi al-Kindi était-il «le premier à avoir fixé de façon rigoureuse les doses de tous les médicaments connus à son époque»
Abu al-Hasan Ali Ibn Sahl Rabban al-Tabari (830-877), également connu sous les noms de Ali ibn Rabban ou Abu al-Hasan, médecin issu d'une famille juive de Perse, converti à l'Islam, installé à Rayy en Iran puis à Samarra en Irak sous le Califat d'Al-Mutasim et d'Al-Mutawakkil, il est l'auteur de la toute première encyclopédie Médicale intitulée "Firdous-al-Hikmat" (Le Paradis de la Sagesse), traité en sept volumes, d'Anatomie accompagné de paragraphes de Pathologie générale, d'Obstétrique, d'Urologie et de Toxicologie. Il évoque le pouls, la saignée et la dermatologie. Il a également fait une synthèse des connaissances médicales Grecques, Persanes et Indiennes de l'époque.
Ali ibn al-Abbas al-Majusi dit Ali Abbas (930-994), lui aussi persan, né à Ahwaz, converti à l'Islam, qui écrivit "Al Kitab Al Malaki" (Le Livre Royal de l'Art Médical) en 20 volumes, livre de synthèse des connaissances médicales gréco-arabes qui fut considéré comme un chef d'œuvre et constitue le premier traité méthodique: contenant une riche séméiologie et un thésaurus unique à l'époque. Il excella en embryologie et en gynécologie par diverses innovations. Il écrivit des traités sur la pathologie de l'utérus et de son col (abcès, tumeurs, etc…). Il prouva par ses études que l'utérus expulse le foetus par contractions.
Ibn Sînâ (Avicenne) (980-1037)est célèbre pour ibbanûn fî al-tal-k (le Canon), en cinq livres, maintes fois traduit et imprimé à partir du XVe siècle. L’importance de cet ouvrage tient surtout au fait qu’Ibn Sînâ y présente de façon complète la science médicale de son époque.
lbucasis, (Khalaf ibn Abbas Al-Zahrawi) 936-1013
L'œuvre principale, médicale et chirurgicale, de al-Zahrawi, et la plus célèbre qui lui valut l'essentielle de sa notoriété, est intitulé , "Al-Tasrif liman Aegiza an al-Ta'lif" - La pratique -, une encyclopédie de 1500 pages divisée en 30 livres, dont le dernier consacré entièrement à la chirurgie est le plus fameux, et celui qui eut le plus d'influence sur tout le Moyen-Age. Cent cinquante ans plus tard il sera traduit en latin par Gérard de Crémone, (1114-1187)
Ibn Jazla (?-1100), médecin arabe musulman de Bagdad, connu sous le nom de Bengesla, il était chrétien avant de se convertir à l'Islam en 1074. Ibn Jazla "soignait gracieusement ses proches et ses connaissances, leur portait boissons et médicaments sans contrepartie, visitait les pauvres et les couvrait de sa bienfaisance". Son apport à la médecine ressort dans son élaboration de tables comportant des explications exhaustives sur chaque maladie. Il passe en revue également les différents types d'épidémies et de maladies, leurs dates d'apparition, les pays où elles sont répandues, les méthodes de diagnostic et de traitement.
sources
Leclerc, Lucien. Histoire de la médecine arabe
Bariéty M. , Coury CH. - Histoire de la Médecine
Sournia histoire de la médecine
...
Niveau "plantes médicinales" (et soin): dans les "2 sens" (si pas plus en comptant l'Asie!)
- les voyageurs arabes ont circulé aussi dans nos contrées au MA, ramenant chez eux les savoir-faire et plantes médicinales de nos contrées.
=> Un pan de la pharmacopée arabe contient les "plantes et soins européens".
Références: Jamal Bellakhdar "Plantes médicinales du Maghreb".
PS: si quelqu'un pouvait me trouver son autre bouquin sur de sujet: Plantes médicinales, savoirs, traditions et magie.....
(épuisé, GRRRRRR!)
Niveau "Bagdad": il y a aussi l'héritage (refilé aux grecs et égyptiens) de la médecine du "Croissant fertile" dont on a des traces, entre autres, sur le code d'Hamurabbi.
Là, il y a un bouquin sur ce sujet, mais 350€: j'ai pas...![etonné [img]images/icones/icon12.gif[/img]](./images/smilies/icon12.gif)
- les voyageurs arabes ont circulé aussi dans nos contrées au MA, ramenant chez eux les savoir-faire et plantes médicinales de nos contrées.
=> Un pan de la pharmacopée arabe contient les "plantes et soins européens".
Références: Jamal Bellakhdar "Plantes médicinales du Maghreb".
PS: si quelqu'un pouvait me trouver son autre bouquin sur de sujet: Plantes médicinales, savoirs, traditions et magie.....
(épuisé, GRRRRRR!)
Niveau "Bagdad": il y a aussi l'héritage (refilé aux grecs et égyptiens) de la médecine du "Croissant fertile" dont on a des traces, entre autres, sur le code d'Hamurabbi.
Là, il y a un bouquin sur ce sujet, mais 350€: j'ai pas...
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