L'Homme a besoin de "rituel"...
Peu importe la civilisation, ses croyances, etc.
Juste que cela change.
OU que cela se "recycle", matière dans laquelle l'église a excellé.
La naissance, PARTOUT, et l'accueil du bébé dans la communauté en est un: que ce soit le plonger dans l'eau glacée (eskimo), le prendre sur les genoux paternels, le circoncire ou... le baptiser.
Vers 7 ans; re-"rituel": passage à l'âge dit "de raison": soit le garçon passe dans la communauté des hommes, circoncision, "petite communion", école ou mise en apprentissage chez quelqu'un.
La puberté des filles et son passage à la "communauté des femmes" est, ici, moins "connu", mais existant de façon "non-écrite". Il est vrai que l'église n'a pas trop fourré son nez là-dedans. En tout cas, dans certains coins de campagne, cela existait encore il y a peu. Je ne suis pas ethnologue => je n'ai que des infos glânées au hasard.
En moyenne, l'intégration dans une "nouvelle communauté" comprend un "rite": que ce soit passage d'un examen, rituel monastique, offrir un pot (actuellement), bizutage....ou "rite de chevalerie" correspondant à "ado" devenant: guerrier et/ou chasseur. Là, l'église y a mis son nez.
Le "service militaire" obligatoire avait cela de bon pour les jeunes mâles, de "quitter le foyer" et de se frotter à autre chose que le "cocooning" familial...En tout cas, cela avait le mérite de ne pas tricoter des floppées de "Tanguy"!
Finalement, il y a peu de différences entre la "remise d'un chef d'oeuvre" en guilde, ou d'une péroraison universitaire MA et la cérémonie de remise de dipôme en fin d'étude! (et hop! un rite!)
=> je vois pas le "mystère" et les fantasmes qui cavalent ferme quant aux "rites" entourant les "sorcières".... soit des hommes (y en avait) et des femmes (là on dirait que cela "dérange") statuant que ces personnes étaient devenues aptes à connaître plantes, utilisation, réduction de fractures, raboutage d'entorses, pansage de plaies et bobos, accouchement...
Et qu'on se retrouve autour d'un feu de bois (ou dans une taverne ou banquet...), ensemble, marquant un évènement, qu'on y pousse la chansonnette (inratable en cas de communion ou de mariage....
![drole [img]images/icones/icon15.gif[/img]](./images/smilies/icon15.gif)
) et qu'on y lève son verre avec un bon petit plat: pas de quoi fouetter un chat!
Qu'on se mette à danser....
On peut griller tout participant à un mariage!
![langue [img]images/icones/icon17.gif[/img]](./images/smilies/icon17.gif)
(je vote pour: les "danses du canard et autres "chenille": cela me gonfle et me fait penser à Mortimer-Terry Pratchett
![drole [img]images/icones/icon15.gif[/img]](./images/smilies/icon15.gif)
)
Dans tous les cas, ce genre de "rituels" effectivement peut dégager un sentiment "d'instant magique"..... SANS qu'il n'y aie "magie, sorts, et autres c*****"
faut croire que pour l'église (et, désolée: avec leur trouille pathologique des femmes), que ce soient des femmes qui fêtent un truc ensemble; cela a gambergé sec!
La "diabolisation" des "rites", des fois....à quoi cela peut tenir!