mer. mai 28, 2008 7:32 am
J'ai trouvé différentes appellations pour ceux travaillant les chandelles ou autres choses de même famille : un chandelier, un cirier ou un "marchand gressier", défini comme un "marchand ou fabriquant de cierges ou d'autres objets en cire"
Dans un ouvrage appelé "Histoire des anciennes corporations d'arts et de métiers", on trouve les éléments suivants :
"Thomas Naguet, maire de Rouen, en 1291, donna aux marchands chandeliers, des statuts auxquels furent faites plusieurs additions par Jacques du Chatel en 1311 et Guillaume Legrand en 1360, tous deux maires de Rouen.
En 1403, sur la représentation des gens du métier, sire Le Diacre, vicomte de Rouen, qui, depuis la suppression de la mairie, jouissait du droit de juridiction sur les corporations, ajouta de nouveaux articles à leurs statuts, modifiés en 1408 - par Jean Auber, aussi vicomte.
Charles VI sanctionna ces diverses modifications dans les mêmes années.
Le vicomte Jean Auber appelle les chandeliers-ciriers, gens de menue-œuvre, parce qu’ils ne faisaient que des chandelles de suif et des bougies de cire, tandis que les apothicaires-ciriers fabriquaient seuls les grands cierges d’église. Il détermina la grosseur de la mèche de la manière suivante : « l’on mectra en la dicte chandelle deux fiz de couthon et deux fiz de linge en la mendre chandelle et la plus grosse sera améchée à la value. » On criait alors les chandelles par les rues mais on ne pouvait commencer cette vente, disaient les statuts, « qu’après le premier hurt de la cloche de non à Notre-Dame ».
Henri IV, en 1603, et Louis XIII, en 1622, confirmèrent les statuts, modifiés et augmentés, de la corporation des chandeliers.
Joieuse Aguille