[société] Les infirmes au Moyen-Âge
Modérateur : L'équipe des gentils modos
Question représentation iconographique des infirmes:
là intervient le "regard", et il a pas changé....
L'archéologue qui dans 500 ans tombe sur des restes de nos iconos ou photos actuelles ne verra pas plus d'infirmes... mais des femmes squelettes de mode et des hommes surmusclés... dont une partie assez légèrement vêtus (bon, là, y a matière à rire si ils se mettent à faire de la reconstit' de notre époque!)
Sauf si il tombe sur les restes d'une bibliothèque d'anatomie pathologique....
ne pas oublier que les iconos du MA sont des livres religieux, "édifiants", donc ont été fait avec cette démarche.
Ce qui ne veut pas dire, ipso facto, que les infirmes étaient rejetés, mais "vus" et "vécus" autrement, avec certainement une toute autre insertion dans la société qu'aujoud'hui.
Concernant les "bossus", on sait que la soeur de St Louis était bossue.... uniquement par observation de la coupe de sa tunique. Or aucun texte qui parle d'elle n'en fait mention.
Parce que la déviation de sa colonne vertébrale était plus courante qu'aujourd'hui où on dépiste et soigne la mondre scoliose?
Pas impossible!
Sans doute aussi devait-il y avoir des gradients dans le vu et vécu du handicap, tels sans doute que on pouvait encore l'observer par ex en Inde il y a encore 40 ans.
Il est clair que les lépreux étaient, entre autre et surtout, de par leurs mutilations, exclus. mais ils étaient aussi "porteurs" d'un archétype (pêché, laideur physique, etc...).
Et que, dans les léproseries, se retrouvaient des personnes avec des problèmes dermatologiques importants.
(voir: Les lépreux au MA)
N'oublions pas que nous sommes dans une société TRES normative qaunt à l'aspect physique.
sans doute en était-il autrement au MA. On connait le cas de personnes ET des femmes avec une "tare" physique: jeanne la boiteuse, par ex. On mentionne sa particularité. Elle n'a pas été exclue ni n'a été empêchée de mener sa vie.
là intervient le "regard", et il a pas changé....
L'archéologue qui dans 500 ans tombe sur des restes de nos iconos ou photos actuelles ne verra pas plus d'infirmes... mais des femmes squelettes de mode et des hommes surmusclés... dont une partie assez légèrement vêtus (bon, là, y a matière à rire si ils se mettent à faire de la reconstit' de notre époque!)
Sauf si il tombe sur les restes d'une bibliothèque d'anatomie pathologique....
ne pas oublier que les iconos du MA sont des livres religieux, "édifiants", donc ont été fait avec cette démarche.
Ce qui ne veut pas dire, ipso facto, que les infirmes étaient rejetés, mais "vus" et "vécus" autrement, avec certainement une toute autre insertion dans la société qu'aujoud'hui.
Concernant les "bossus", on sait que la soeur de St Louis était bossue.... uniquement par observation de la coupe de sa tunique. Or aucun texte qui parle d'elle n'en fait mention.
Parce que la déviation de sa colonne vertébrale était plus courante qu'aujourd'hui où on dépiste et soigne la mondre scoliose?
Pas impossible!
Sans doute aussi devait-il y avoir des gradients dans le vu et vécu du handicap, tels sans doute que on pouvait encore l'observer par ex en Inde il y a encore 40 ans.
Il est clair que les lépreux étaient, entre autre et surtout, de par leurs mutilations, exclus. mais ils étaient aussi "porteurs" d'un archétype (pêché, laideur physique, etc...).
Et que, dans les léproseries, se retrouvaient des personnes avec des problèmes dermatologiques importants.
(voir: Les lépreux au MA)
N'oublions pas que nous sommes dans une société TRES normative qaunt à l'aspect physique.
sans doute en était-il autrement au MA. On connait le cas de personnes ET des femmes avec une "tare" physique: jeanne la boiteuse, par ex. On mentionne sa particularité. Elle n'a pas été exclue ni n'a été empêchée de mener sa vie.
Je l'ai déjà citée plus haut.On connait le cas de personnes ET des femmes avec une "tare" physique: jeanne la boiteuse, par ex. On mentionne sa particularité. Elle n'a pas été exclue ni n'a été empêchée de mener sa vie.
En fait, elles ont été deux, régnantes, à porter ce surnom.
Ce qui nous fait au moins deux exemples de "tares" sans tabou.
Non que cela signifie qu'elles aient eu une vie facile. Mais au moins, elles n'ont pas été éliminées ou mises de côté.
C'est encore à relativiser, car chez les "biens nés", une fille est la garantie d'une alliance avec un autre "bien né", donc avec ou sans "tare", c'est un bien précieux (si tant elle qu'elle parvienne à l'âge adulte ou du moins nubile et "mariable").
<span style="color: #0000ff;">Mediaephile </span><a href="http://mediaephile.com" target="_blank">http://mediaephile.com </a> Si ceux qui disent du mal de moi savaient ce que je pense d'eux, ils en diraient bien davantage. S.Guitry
-
- Messages : 1077
- Enregistré le : dim. déc. 31, 2006 12:00 am
- Localisation : Cauciacum oise
Il y a aussi des personnes handicapées témoins de toutes les cultures, souvent porteuses d’un génie exceptionnel, qui ont fait l’histoire (petite ou grande) : Démosthène « incirconcis des lèvres » (bègue) comme Moïse, Jules César (épileptique), Al-Maari (poète persan aveugle, auteur d’une « divine comédie »), Baudoin de Jérusalem (1160-1185), le « petit roi lépreux », qui vainquit deux fois le sultan Saladin avant de conclure une paix en 1180 etc...
La présence de génies marqués par le handicap n’a pas pour autant modifié le regard porté sur celui-ci par les autres acteurs de l’histoire. Objets d’admiration, ils ont presque toujours été ressentis comme des exceptions confirmant la règle : l’infirmité et le handicap qu’elle entraîne signifient incapacité, y compris civique et vitale. Mais heureusement cette règle n’est pas universelle.
Il existe au MA une ambivalence dans la façon de considérer le handicap. Les infirmes physiques ou mentaux peuvent vivre au voisinage des rois et des princes. La société leur reconnaît alors une fonction de dérision, de bouffonnerie et eux seuls, par leur difformité, se trouvent autorisés à se moquer de ceux qui règnent.
Par exemple, la cécité est fréquente au Moyen Âge : l’alimentation est mauvaise, l’hygiène pas terrible. Les hommes reviennent des croisades les yeux affaiblis par l’éclat du soleil et la réverbération des sables.
Malgré les efforts des théologiens comme Thomas d’Aquin qui s’efforce de le réhabiliter, l’aveugle reste un suspect dont l’infirmité physique symbolise l’aveuglement moral.
De même dans Le Fabliau des trois bossus, farce au comique macabre, les infirmes sont des suppôts de Satan : « Le mari avait une grosse tête qui ressemblait à une hure de sanglier [...]. Toute sa vie il ne se préoccupe que d’amasser des richesses. » (tiré du fabliau de Durand)
La présence de génies marqués par le handicap n’a pas pour autant modifié le regard porté sur celui-ci par les autres acteurs de l’histoire. Objets d’admiration, ils ont presque toujours été ressentis comme des exceptions confirmant la règle : l’infirmité et le handicap qu’elle entraîne signifient incapacité, y compris civique et vitale. Mais heureusement cette règle n’est pas universelle.
Il existe au MA une ambivalence dans la façon de considérer le handicap. Les infirmes physiques ou mentaux peuvent vivre au voisinage des rois et des princes. La société leur reconnaît alors une fonction de dérision, de bouffonnerie et eux seuls, par leur difformité, se trouvent autorisés à se moquer de ceux qui règnent.
Par exemple, la cécité est fréquente au Moyen Âge : l’alimentation est mauvaise, l’hygiène pas terrible. Les hommes reviennent des croisades les yeux affaiblis par l’éclat du soleil et la réverbération des sables.
Malgré les efforts des théologiens comme Thomas d’Aquin qui s’efforce de le réhabiliter, l’aveugle reste un suspect dont l’infirmité physique symbolise l’aveuglement moral.
De même dans Le Fabliau des trois bossus, farce au comique macabre, les infirmes sont des suppôts de Satan : « Le mari avait une grosse tête qui ressemblait à une hure de sanglier [...]. Toute sa vie il ne se préoccupe que d’amasser des richesses. » (tiré du fabliau de Durand)
<img src="http://pic.aceboard.net/img/12392/5879/1173084791.png" alt="http://pic.aceboard.net/img/12392/5879/1173084791.png" style="border:0" />
Chacun de nous a besoin d'une quête, l'homme qui n'en poursuit pas est perdu à lui même.
Chacun de nous a besoin d'une quête, l'homme qui n'en poursuit pas est perdu à lui même.
- floren d´asteneuz
- Messages : 1066
- Enregistré le : mar. sept. 05, 2006 11:00 pm
- Localisation : Bruxelles
Alimentation mauvaise : Oui et non... mais on peut tout de même dénoncer le manque de variété (pour le bas peuple) et le manque d'abondance dans certaines périodes...
Les gens ne mangeaient pas du pain à l'eau de pluie, mais de là à dire qu'ils avaient un régime diététique stable... Une carence peut engendrer la cécité, le diabète aussi (et bien plus) et tant d'autres pathologies.
Ca se tient.
Idem concernant l'hygiène. Je ne considère pas les moyen-âgeux comme des pouilleux, mais de là à dire qu'ils se lavaient (pour le bas peuple, encore une fois) tous les jours au savon et à l'eau et qu'ils évacuaient leurs immondices grâce à un raccordement à l'égoût, il ne faut pas pousser.
L'hygiène n'était pas ce qu'elle est maintenant, et la nourriture non plus... Je crois qu'on peut faire cette constatation sans verser dans le dark-age-torture-massacre-pourriture et les nobles qui tuent les paysans parce que ça les amuse.
Les gens ne mangeaient pas du pain à l'eau de pluie, mais de là à dire qu'ils avaient un régime diététique stable... Une carence peut engendrer la cécité, le diabète aussi (et bien plus) et tant d'autres pathologies.
Ca se tient.
Idem concernant l'hygiène. Je ne considère pas les moyen-âgeux comme des pouilleux, mais de là à dire qu'ils se lavaient (pour le bas peuple, encore une fois) tous les jours au savon et à l'eau et qu'ils évacuaient leurs immondices grâce à un raccordement à l'égoût, il ne faut pas pousser.
L'hygiène n'était pas ce qu'elle est maintenant, et la nourriture non plus... Je crois qu'on peut faire cette constatation sans verser dans le dark-age-torture-massacre-pourriture et les nobles qui tuent les paysans parce que ça les amuse.
<img src="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580252.gif" alt="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580252.gif" style="border:0" /> <span style="font-family: Engravers MT;">Vis fidei <a href="http://www.heraldique-europeenne.org" target="_blank"><img src="http://img85.imageshack.us/img85/1329/a ... 100qd9.gif" alt="http://img85.imageshack.us/img85/1329/a ... 100qd9.gif" style="border:0" /></a> In actis honor</span>
KKks....
Encore à combattre les idées reçues sur le MA!
"manger au MA (Jean Verdon): les gens étaient très loin d'être sous alimentés, sauf, bien sûr, mais de façon ponctuelle, en cas de famine, pas si fréquentes que cela (enfin, cela dépend aussi de lé pariode et de l'évolution climatique pendant 1000 ans).
Par contre effectivement, pas rapport à nos critères diététiques actuels (mais est ce que nous même on les respecte???), il y avait surplus de certains postes et déficit dans certains autres.
parlons plutot de déséquilibre alimentaire.
Hygiène: (réf: Le propre et le sale)
Non le MA n'était pas crasseux et les gens étaient plus propres sur eux que plus tard (17 , 18 et 19ème siècles: voir "mémoires de la comtesse de Pange: les cheveux étaient lavés une fois l'an). Les villes étaient truffées d'étuves (bain public), lesquelles se sont effectivement, à la fin du MA, réduites en nombre sous les assauts répétés de l'Eglise qui estimaient que ces lieux étaient pernicieux pour l'âme (c'était mixte)donc valait mieux être sale de corps et propre de l'âme.
Par contre, effectivement, de là à dire qu'ils se lavaient dans une "eau propre", c'est un autre problème, du moins en ville.
La pollution de l'eau existait déjà (réf: la pollution au MA), et que, comme encore en Inde actuellement, l'eau dans laquelle on se lave est "saine", c'est aussi une autre question.
On pouvait être propre, mais se ramasser des dysentries, amibiose, ...
Pas mal d'endroit étaient aussi des coins à paludisme (je pense au sud de Bruxelles, encore il y a peu, zônes marécageuses et à moustiques)
Autres sources de handicap: les accidents.
Les récits de relevés de construction de cathédrales font mention d'accident du travail.
Les métiers, plus physiques, entrainaint leur lot d'accident de travail, au point que les guildes prévoyaient l'assistance à leurs membres accidentés et en gardant des séquelles susceptibles de l'empêcher de reprendre son métier.
Plus les divers accidents de la vie quotidienne...
Et n'oublions pas que la chirurgie a fait de gigantesque progrès à ce niveau.
Mon "petit" dernier, il y a 3 ans s'est solidement gamellé sur une palque ce verglas: quasi tous les ligaments du genous explosés. Opération lourde, allogreffe....Il y a encore 50 ans, il restait estropié.
Exemple célèbre du genre: Toulouse-Lautrec.
Concernant les infirmes dans la littérature: voir "nains et geeéant" Le couturier. Certains aspects physiques et/ou déficiences décrits doivent être pris en forme de "symbole"...
Y compris (et surtout!) les archétypes des héros (toujours beaux) des héroïnes (bimbo blondes)...
On continue à fonctionner encore sur ce shéma...
Donc, en matière d'icono et de littérature (photo, cinéma), il y a plutôt lieu de d'interroger sur les archétypes véhiculés (finalement intemporels et toute civilisations confondues), lesquels ne sont pas ceux de la pratique de la vie quotidienne.
En matière de mendicité au MA: voir "les marginaux au MA":
ils s'intégrent dans le devoir d'assistance mis en place par l'Eglise (on retouve cela chez les musulmans aussi) et le devoir de charité. Les mendaint ne sont pas des gens qui 'vivent aux crochets", mais ont leur fonction: ils permettent, justeement, que le + nantis puissent accomplir ce devoir de charité.
C'était du reste très structuré, par tout un tas de réglementations, en tout cas dans les villes, ce qui reconnait le fonction d'aide à la "rédemption" sociétale.
Encore à combattre les idées reçues sur le MA!
"manger au MA (Jean Verdon): les gens étaient très loin d'être sous alimentés, sauf, bien sûr, mais de façon ponctuelle, en cas de famine, pas si fréquentes que cela (enfin, cela dépend aussi de lé pariode et de l'évolution climatique pendant 1000 ans).
Par contre effectivement, pas rapport à nos critères diététiques actuels (mais est ce que nous même on les respecte???), il y avait surplus de certains postes et déficit dans certains autres.
parlons plutot de déséquilibre alimentaire.
Hygiène: (réf: Le propre et le sale)
Non le MA n'était pas crasseux et les gens étaient plus propres sur eux que plus tard (17 , 18 et 19ème siècles: voir "mémoires de la comtesse de Pange: les cheveux étaient lavés une fois l'an). Les villes étaient truffées d'étuves (bain public), lesquelles se sont effectivement, à la fin du MA, réduites en nombre sous les assauts répétés de l'Eglise qui estimaient que ces lieux étaient pernicieux pour l'âme (c'était mixte)donc valait mieux être sale de corps et propre de l'âme.
Par contre, effectivement, de là à dire qu'ils se lavaient dans une "eau propre", c'est un autre problème, du moins en ville.
La pollution de l'eau existait déjà (réf: la pollution au MA), et que, comme encore en Inde actuellement, l'eau dans laquelle on se lave est "saine", c'est aussi une autre question.
On pouvait être propre, mais se ramasser des dysentries, amibiose, ...
Pas mal d'endroit étaient aussi des coins à paludisme (je pense au sud de Bruxelles, encore il y a peu, zônes marécageuses et à moustiques)
Autres sources de handicap: les accidents.
Les récits de relevés de construction de cathédrales font mention d'accident du travail.
Les métiers, plus physiques, entrainaint leur lot d'accident de travail, au point que les guildes prévoyaient l'assistance à leurs membres accidentés et en gardant des séquelles susceptibles de l'empêcher de reprendre son métier.
Plus les divers accidents de la vie quotidienne...
Et n'oublions pas que la chirurgie a fait de gigantesque progrès à ce niveau.
Mon "petit" dernier, il y a 3 ans s'est solidement gamellé sur une palque ce verglas: quasi tous les ligaments du genous explosés. Opération lourde, allogreffe....Il y a encore 50 ans, il restait estropié.
Exemple célèbre du genre: Toulouse-Lautrec.
Concernant les infirmes dans la littérature: voir "nains et geeéant" Le couturier. Certains aspects physiques et/ou déficiences décrits doivent être pris en forme de "symbole"...
Y compris (et surtout!) les archétypes des héros (toujours beaux) des héroïnes (bimbo blondes)...
On continue à fonctionner encore sur ce shéma...
Donc, en matière d'icono et de littérature (photo, cinéma), il y a plutôt lieu de d'interroger sur les archétypes véhiculés (finalement intemporels et toute civilisations confondues), lesquels ne sont pas ceux de la pratique de la vie quotidienne.
En matière de mendicité au MA: voir "les marginaux au MA":
ils s'intégrent dans le devoir d'assistance mis en place par l'Eglise (on retouve cela chez les musulmans aussi) et le devoir de charité. Les mendaint ne sont pas des gens qui 'vivent aux crochets", mais ont leur fonction: ils permettent, justeement, que le + nantis puissent accomplir ce devoir de charité.
C'était du reste très structuré, par tout un tas de réglementations, en tout cas dans les villes, ce qui reconnait le fonction d'aide à la "rédemption" sociétale.
- floren d´asteneuz
- Messages : 1066
- Enregistré le : mar. sept. 05, 2006 11:00 pm
- Localisation : Bruxelles
Oui, en effet, je suis bien conscient que la citation d'Hélène (parce que son texte est une citation d'un des liens que j'ai donné
) emploi des raccourcis qui pourraient éventuellement laisser sous-entendre que le moyen-âge est crasseux et la bouffe y est infâme, mais les mots sont, à ce que j'y vois, juste des généralisations nécessaires à un résumé, et non-péjorative.
Je maintiens que se laver dans une eau douteuse, c'est avoir une hygiène douteuse, et que les bains publics sont une des sources de maladie les plus fréquentes.
J'ose qualifier ça d'hygiène douteuse. Sans pour autant critiquer la démarche des gens de l'époque, qui devaient sûrement avoir, de leur point de vue, une hygiène irréprochable.
Mais actuellement, le chlore permet de limiter les risques d'infection, utilisé dans les piscines ou dans l'eau courante. L'hygiène actuelle est tout de même bien plus avancée, même si je ne discute pas l'existence d'une démarche à l'époque... Et même si certains lieux et certaines habitudes actuelles pourraient me donner tort, ponctuellement.
Pareil, d'ailleurs, concernant la diététique. Nous avons actuellement un pannel de nourriture énorme qu'il n'y avait pas à l'époque. Maïs, pomme de terre, en sont des exemples. Même si certaines habitudes commencent à apporter une hygiène alimentaire douteuse (Abus de graisses et de sucre), nous avons accès aux connaissances et à des théories bien plus abouties qu'à l'époque (même si, encore une fois, il y avait de la diététique à l'époque), et tout un chacun ou presque peu, si il prend les bonnes habitudes, passer à côté d'énormément de handicaps dûs à la mal nutrition. (Je rejoins par ailleurs ton post concernant les habitudes actuelles, loin d'être idéales...)
Ainsi, pour moi, non, encore une fois, le moyen-âge, ce n'était pas une période où les gens ne mangeaient presque rien et ne se lavaient pas, mais les habitudes allimentaires et les connaissances de l'époque, j'ai l'impression, favorisaient tout de même le développement d'une multitude de handicaps inconnus par les citoyens de l'époque.
Tout ça pour dire que ça ne m'étonne pas de lire que le handicap était plus présent à l'époque que maintenant.
Cependant, je suis très content d'avoir lu ton post, parce qu'il mentionne des choses que j'ai pu lire ailleurs également

Je maintiens que se laver dans une eau douteuse, c'est avoir une hygiène douteuse, et que les bains publics sont une des sources de maladie les plus fréquentes.
J'ose qualifier ça d'hygiène douteuse. Sans pour autant critiquer la démarche des gens de l'époque, qui devaient sûrement avoir, de leur point de vue, une hygiène irréprochable.
Mais actuellement, le chlore permet de limiter les risques d'infection, utilisé dans les piscines ou dans l'eau courante. L'hygiène actuelle est tout de même bien plus avancée, même si je ne discute pas l'existence d'une démarche à l'époque... Et même si certains lieux et certaines habitudes actuelles pourraient me donner tort, ponctuellement.
Pareil, d'ailleurs, concernant la diététique. Nous avons actuellement un pannel de nourriture énorme qu'il n'y avait pas à l'époque. Maïs, pomme de terre, en sont des exemples. Même si certaines habitudes commencent à apporter une hygiène alimentaire douteuse (Abus de graisses et de sucre), nous avons accès aux connaissances et à des théories bien plus abouties qu'à l'époque (même si, encore une fois, il y avait de la diététique à l'époque), et tout un chacun ou presque peu, si il prend les bonnes habitudes, passer à côté d'énormément de handicaps dûs à la mal nutrition. (Je rejoins par ailleurs ton post concernant les habitudes actuelles, loin d'être idéales...)
Ainsi, pour moi, non, encore une fois, le moyen-âge, ce n'était pas une période où les gens ne mangeaient presque rien et ne se lavaient pas, mais les habitudes allimentaires et les connaissances de l'époque, j'ai l'impression, favorisaient tout de même le développement d'une multitude de handicaps inconnus par les citoyens de l'époque.
Tout ça pour dire que ça ne m'étonne pas de lire que le handicap était plus présent à l'époque que maintenant.
Cependant, je suis très content d'avoir lu ton post, parce qu'il mentionne des choses que j'ai pu lire ailleurs également

<img src="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580252.gif" alt="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580252.gif" style="border:0" /> <span style="font-family: Engravers MT;">Vis fidei <a href="http://www.heraldique-europeenne.org" target="_blank"><img src="http://img85.imageshack.us/img85/1329/a ... 100qd9.gif" alt="http://img85.imageshack.us/img85/1329/a ... 100qd9.gif" style="border:0" /></a> In actis honor</span>
-
- Messages : 1077
- Enregistré le : dim. déc. 31, 2006 12:00 am
- Localisation : Cauciacum oise

Y avait-il des obèses au MA????
<img src="http://pic.aceboard.net/img/12392/5879/1173084791.png" alt="http://pic.aceboard.net/img/12392/5879/1173084791.png" style="border:0" />
Chacun de nous a besoin d'une quête, l'homme qui n'en poursuit pas est perdu à lui même.
Chacun de nous a besoin d'une quête, l'homme qui n'en poursuit pas est perdu à lui même.
Réponse?
Breugel..... (eh oui, encore!)
Oeuvre gravée.
"La cuisine grasse" (et des obèses)
"La cuisine maigre" (et des pas gras du tout)
Avec, dans l'intérieur et sur la table, ce qu'ils mangent!
Sinon, section alimentation: à notre époque nous avons, proportionellement "moins de choix" à l'étal alimentaire, et ce malgré tous les produits exotiques qu'on nous propose.
Que ce soit en fruits ou en légumes, cela se réduit à des choix très congrus dans les sortes vendues: industrialisation, loi des transports, etc.... Nous avons moins de variété de pommes, poires, haricots, etc.... qu'il y a 50 ans, encore moins qu'il y a 100 ans....
On a aussi "oublié" pas mal de légumes que les gens récoltaient au bord des chemins. Impossible de trouver un topinambour....etc.
C'est au point que la faculté agronomique de Gembloux (Belgique) a créé un conservatoire des fruitiers, pour les préserver de leur totale disparition, et qu'il existe une association qui récolte partout où elle peut et diffuse toutes les graines potagères possibles et imaginables.
L'amateur de potager actuel ne trouve, dans le commerce, que max 10 sortes de salades à semer, idem pour les autres légumes....
Niveau alimentaire, nous avons énormément perdu en biodiversité.
Concernant les protéines: même topo. on trouve: veau, boeuf, porc, dinde, poulet, mouton, éventuellement canard et lapin....
Et encore: pas "tous" les morceaux! Je vous défie de trouver en grande surface de la langue de boeuf. C'est la galère d'avoir du ragoût de mouton, on oublie toutes les tripes!
Au MA et il n'y a pas si longtemps, tout volatile se mangeait. Bonne chance pour tenter maintenant le pigeon aux petits pois!
Nos rivières sont devenues désertes, alors que elles regorgeaient de poissons (truites, saumon, tanches, brochet....) et d'écrevisses....
Ce qui prouve que au MA, à part à la sortie des villes, l'eau n'était pas si polluée que cela, donc ils étaient propres!
Là aussi, la biodiversité alimentaire en a pris pour son grade!
Tous les campagnards (90% de la population) chassaient le champignon....plus diversifié que le champi de Paris
Je pense que question saveur, on a beaucoup perdu!
Donc un MA sous alimenté, sans variété gastronomique même paysanne, j'y crois pas!
Breugel..... (eh oui, encore!)
Oeuvre gravée.
"La cuisine grasse" (et des obèses)
"La cuisine maigre" (et des pas gras du tout)
Avec, dans l'intérieur et sur la table, ce qu'ils mangent!
Sinon, section alimentation: à notre époque nous avons, proportionellement "moins de choix" à l'étal alimentaire, et ce malgré tous les produits exotiques qu'on nous propose.
Que ce soit en fruits ou en légumes, cela se réduit à des choix très congrus dans les sortes vendues: industrialisation, loi des transports, etc.... Nous avons moins de variété de pommes, poires, haricots, etc.... qu'il y a 50 ans, encore moins qu'il y a 100 ans....
On a aussi "oublié" pas mal de légumes que les gens récoltaient au bord des chemins. Impossible de trouver un topinambour....etc.
C'est au point que la faculté agronomique de Gembloux (Belgique) a créé un conservatoire des fruitiers, pour les préserver de leur totale disparition, et qu'il existe une association qui récolte partout où elle peut et diffuse toutes les graines potagères possibles et imaginables.
L'amateur de potager actuel ne trouve, dans le commerce, que max 10 sortes de salades à semer, idem pour les autres légumes....
Niveau alimentaire, nous avons énormément perdu en biodiversité.
Concernant les protéines: même topo. on trouve: veau, boeuf, porc, dinde, poulet, mouton, éventuellement canard et lapin....
Et encore: pas "tous" les morceaux! Je vous défie de trouver en grande surface de la langue de boeuf. C'est la galère d'avoir du ragoût de mouton, on oublie toutes les tripes!
Au MA et il n'y a pas si longtemps, tout volatile se mangeait. Bonne chance pour tenter maintenant le pigeon aux petits pois!
Nos rivières sont devenues désertes, alors que elles regorgeaient de poissons (truites, saumon, tanches, brochet....) et d'écrevisses....
Ce qui prouve que au MA, à part à la sortie des villes, l'eau n'était pas si polluée que cela, donc ils étaient propres!
Là aussi, la biodiversité alimentaire en a pris pour son grade!
Tous les campagnards (90% de la population) chassaient le champignon....plus diversifié que le champi de Paris
Je pense que question saveur, on a beaucoup perdu!
Donc un MA sous alimenté, sans variété gastronomique même paysanne, j'y crois pas!
-
- Messages : 1077
- Enregistré le : dim. déc. 31, 2006 12:00 am
- Localisation : Cauciacum oise
Plûto d'accord avec toi, à ce sujet j'ai mon prof d'oenologie qui a créé sur sa propriété (car il est aussi viticulteur) une collection d'arbres fruitiers et notamment les pommiers.
Ses arbres viennent des quatre coins du monde et il a à peu près 150 spécimens.
![special [img]kator/smiley81.gif[/img]](./images/smilies/smiley81.gif)
Ses arbres viennent des quatre coins du monde et il a à peu près 150 spécimens.
![special [img]kator/smiley81.gif[/img]](./images/smilies/smiley81.gif)
<img src="http://pic.aceboard.net/img/12392/5879/1173084791.png" alt="http://pic.aceboard.net/img/12392/5879/1173084791.png" style="border:0" />
Chacun de nous a besoin d'une quête, l'homme qui n'en poursuit pas est perdu à lui même.
Chacun de nous a besoin d'une quête, l'homme qui n'en poursuit pas est perdu à lui même.
- floren d´asteneuz
- Messages : 1066
- Enregistré le : mar. sept. 05, 2006 11:00 pm
- Localisation : Bruxelles
A noter que j'insiste, de mon côté, plutôt sur la rareté de l'accessibilité de produits frais variés, c'est surtout à ça que je fais référence.
Chaque région a sa spécialité dans sa production, et sa faiblesse, aussi. Chose qu'on ne voit plus vraiment actuellement.
Je reste convaincu que l'accès à la variété diététique est beaucoup plus important pour le moment, et que les connaissance des pathologies permettent de limiter énormément les symptômes de celles-ci.
D'une part parce qu'on connait la pathologie on pourra dire aux gens "mangez plus ou moins de ça", et d'autre part parce que le dit "ça" sera trouvable facilement, pas besoin d'aller jusqu'à la côte pour trouver de la sole.
La goute, le diabète, la fluorose osseuse, et j'en passe, sont des pathologies qui peuvent amener rapidement à un handicap moteur sévère et qui sont facilement évitables maintenant grâce à un bon régime alimentaire et grâce à la facilité d'accessibilité du dit régime.
Je veux bien croire qu'il y avait plein de sortes de pommes et de fruits, etc, mais un fruit est un fruit, et que ce soit une pomme du Nord ou une pomme du Nord-Est, ça reste un aliment riche en sucres rapides et en fibres, à consommer avec modération (mais pas trop) et à éviter dans certaines conditions... Quel que soit le type.
Pareil pour le blé, pareil pour les fromages, pareil pour tout nutriment. Plus il y a de diversité d'aliments les contenant (riz, pomme de terre, spaghethi, ce qu'on veut) plus on a le choix et plus on peut éviter celui qui induit une réaction pathologique pour un organisme donné.
Pour peu qu'on le sache.
Chaque région a sa spécialité dans sa production, et sa faiblesse, aussi. Chose qu'on ne voit plus vraiment actuellement.
Je reste convaincu que l'accès à la variété diététique est beaucoup plus important pour le moment, et que les connaissance des pathologies permettent de limiter énormément les symptômes de celles-ci.
D'une part parce qu'on connait la pathologie on pourra dire aux gens "mangez plus ou moins de ça", et d'autre part parce que le dit "ça" sera trouvable facilement, pas besoin d'aller jusqu'à la côte pour trouver de la sole.
La goute, le diabète, la fluorose osseuse, et j'en passe, sont des pathologies qui peuvent amener rapidement à un handicap moteur sévère et qui sont facilement évitables maintenant grâce à un bon régime alimentaire et grâce à la facilité d'accessibilité du dit régime.
Je veux bien croire qu'il y avait plein de sortes de pommes et de fruits, etc, mais un fruit est un fruit, et que ce soit une pomme du Nord ou une pomme du Nord-Est, ça reste un aliment riche en sucres rapides et en fibres, à consommer avec modération (mais pas trop) et à éviter dans certaines conditions... Quel que soit le type.
Pareil pour le blé, pareil pour les fromages, pareil pour tout nutriment. Plus il y a de diversité d'aliments les contenant (riz, pomme de terre, spaghethi, ce qu'on veut) plus on a le choix et plus on peut éviter celui qui induit une réaction pathologique pour un organisme donné.
Pour peu qu'on le sache.
<img src="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580252.gif" alt="http://pic.aceboard.net/img/12392/4236/1172580252.gif" style="border:0" /> <span style="font-family: Engravers MT;">Vis fidei <a href="http://www.heraldique-europeenne.org" target="_blank"><img src="http://img85.imageshack.us/img85/1329/a ... 100qd9.gif" alt="http://img85.imageshack.us/img85/1329/a ... 100qd9.gif" style="border:0" /></a> In actis honor</span>
Oui et non....
parce que l'économie agricole du MA est basée avant tout sur l'auto suffisance, soit et avant tout assurer la nouriture, les féculents (le pain est l'aliment de base) et le potager, aisni que les protéines (variées par l'attrappage de petits oiseaux, lapins, etc...)
OK: l'olivier dans le nord, y a pas... mais d'autres huiles ou graisses compensent, sur le plan gastronomique. Etc...
Et il n'y aura pas de poisson de mer dans les Alpes, ce qui, c'est exact, a donné une pathologie sur manque d'iode, intitulée "crétin des Alpes".
Le MA a fait très peu de monoculture, tel ce qui est pratiqué aujourd'hui. Les cultures, partout étaient très diversifiées d'autant plus que si une plante, une année, ne "marchait pas", on veillait à ce que d'autres puissent compenser pour éviter la famine.
Les surplus, par contre, étaient exportés et vendus, amenant le numèraire.
De bons apports vitaminiques étaient aussi assurés par le glanage des plantes sauvages, plus utilisées que maintenant (mâche, oseille,pissenlit, orties, etc...).
La seule monoculture précoce au MA concerne la vigne, dont le rendement à la vente amenait suffisament de numéraire que pour acheter ce qui n'était pas produit sur place.
En ce qui concerne la boucherie, en ville, la réglementation interdisait de vendre une viande qui ne soit pas abattue du jour.
Ols n'avaient pas de frigo, par contre toutes les ficelles de conservation de poisson et de viande étaient largement connues et ce depuis les gaulois, ce qui a fait nos charcuteries si célèbres (et exportées!).
Vrai que le corse ne risquait pas d'avoir sur sa table un camembert.... mais est-ce que cela change au niveau des apports en calcium?
Il faut aller dans les terroirs un peu perdus et vivre avec les gens, encore maintenant: on y découvre une diversité alimentaire surprenante de choses qu'on ne pense même plus qu'elles soient comestibles et bonnes.
Oui, bon, en échange, on a pas la papaye et le kiwi...
Par contre: on récoltait fruits et légumes à mesure juste au moment de les préparer.... Plus frais que cela et à point, je vois pas.
Maintenant, on cueille et récolte à peine mûr, c'est transporté dans des frigos (combien de temps?) et atteri à l'étal.... pas au meilleur de sa maturité torpillée par le 'progrès'.
Perso, entre l'abricot cueilli mur à point dans le sud et celui qu'on envoie dans le nord qu'on sait pas si c'est pas une boule à démaquiller, y a pas photo: j'achète pas d'abricots dans le nord!
Et je doute que ces "trucs" puissent avoir une valeur vitaminique ou autre...
parce que l'économie agricole du MA est basée avant tout sur l'auto suffisance, soit et avant tout assurer la nouriture, les féculents (le pain est l'aliment de base) et le potager, aisni que les protéines (variées par l'attrappage de petits oiseaux, lapins, etc...)
OK: l'olivier dans le nord, y a pas... mais d'autres huiles ou graisses compensent, sur le plan gastronomique. Etc...
Et il n'y aura pas de poisson de mer dans les Alpes, ce qui, c'est exact, a donné une pathologie sur manque d'iode, intitulée "crétin des Alpes".
Le MA a fait très peu de monoculture, tel ce qui est pratiqué aujourd'hui. Les cultures, partout étaient très diversifiées d'autant plus que si une plante, une année, ne "marchait pas", on veillait à ce que d'autres puissent compenser pour éviter la famine.
Les surplus, par contre, étaient exportés et vendus, amenant le numèraire.
De bons apports vitaminiques étaient aussi assurés par le glanage des plantes sauvages, plus utilisées que maintenant (mâche, oseille,pissenlit, orties, etc...).
La seule monoculture précoce au MA concerne la vigne, dont le rendement à la vente amenait suffisament de numéraire que pour acheter ce qui n'était pas produit sur place.
En ce qui concerne la boucherie, en ville, la réglementation interdisait de vendre une viande qui ne soit pas abattue du jour.
Ols n'avaient pas de frigo, par contre toutes les ficelles de conservation de poisson et de viande étaient largement connues et ce depuis les gaulois, ce qui a fait nos charcuteries si célèbres (et exportées!).
Vrai que le corse ne risquait pas d'avoir sur sa table un camembert.... mais est-ce que cela change au niveau des apports en calcium?
Il faut aller dans les terroirs un peu perdus et vivre avec les gens, encore maintenant: on y découvre une diversité alimentaire surprenante de choses qu'on ne pense même plus qu'elles soient comestibles et bonnes.
Oui, bon, en échange, on a pas la papaye et le kiwi...
Par contre: on récoltait fruits et légumes à mesure juste au moment de les préparer.... Plus frais que cela et à point, je vois pas.
Maintenant, on cueille et récolte à peine mûr, c'est transporté dans des frigos (combien de temps?) et atteri à l'étal.... pas au meilleur de sa maturité torpillée par le 'progrès'.
Perso, entre l'abricot cueilli mur à point dans le sud et celui qu'on envoie dans le nord qu'on sait pas si c'est pas une boule à démaquiller, y a pas photo: j'achète pas d'abricots dans le nord!
Et je doute que ces "trucs" puissent avoir une valeur vitaminique ou autre...
Concernant les réflexions sur l'hygiène ( je n'ai pas trouvé de sujet général autre que "l'hygiène féminine" pour l'instant mais je crois que je suis une quiche en utilisation de la "recherche", mais je vais persévérer)je rejoins l'avis qui est "l'alimentation et l'hygiène ne sont pas les mêmes qu'ajourd'hui sans que ça veuille dire qu'elles étaient désastreuses".
Après, une eau peut être "sale" et pas très "hygiènique" (pas exemptes de sources de maladies etc.) et ne pas pour autant être une eau "polluée"... bien spur je ne pense pas non plus que les gens du Moyen-âge étaient "sales, pouilleux, [mettre ici votre cliché préféré]". Mais je ne sais absolument pas si on peut dire qu'ils étaient "aussi propres" que nous... sans devoir redéfinir ce qu'on entend par "propre". Si ça veut dire ne pas accumuler la crasse et être assez sain de corps pour ne pas choper des maladies qu'on peut éviter en se lavant etc, ou si ça veut dire vivre dans des milieux relativement bien isolés des crasses, insectes etc... ?
Aux yeux de certains la propreté a une définition qui fait qu'ils qualifieront l'hygiène durant certaines périodes du Moyen-âge est "moins bonne" que la "nôtre" sans que ça fasse se dresser les cheveux sur la tête.
Je prendrais cet exemple : actuellement je dors dans un lit où je n'ai jamais de ma vie été piquée par des puces, je ne suis pas incommodée comme j'ai pu l'être en vacances "sauvages" dans des milieux moins "propres" par toutes ces piqûres et démangeaisons que ça donne... (entre autres). Ceci faisant, je pense vaguement à la propagation de la Peste et ce dans tous les milieux sociaux... du coup je repense aux puces...
Je ne considère pas les puces comme des insectes "sales" (pas plus que les blattes ou une pitite araignée) mais je comprends que pour certains, le fait qu'à une époque donnée on était plus incommodé par les puces qu'aujourd'hui dans une certaine couche de la société serve d'un critère parmi d'autres pour qualifier l'hygiène générale actuelle de "meilleure". Après, de là à dire que l'autre était "mauvaise", hmm n'en connaissant pas plus je m'arrêterais à "différente"
Mais je m'éloigne des infirmes bien que le sujet en découle (hygiène, maladie, infirmités...) alors hop.
Après, une eau peut être "sale" et pas très "hygiènique" (pas exemptes de sources de maladies etc.) et ne pas pour autant être une eau "polluée"... bien spur je ne pense pas non plus que les gens du Moyen-âge étaient "sales, pouilleux, [mettre ici votre cliché préféré]". Mais je ne sais absolument pas si on peut dire qu'ils étaient "aussi propres" que nous... sans devoir redéfinir ce qu'on entend par "propre". Si ça veut dire ne pas accumuler la crasse et être assez sain de corps pour ne pas choper des maladies qu'on peut éviter en se lavant etc, ou si ça veut dire vivre dans des milieux relativement bien isolés des crasses, insectes etc... ?
Aux yeux de certains la propreté a une définition qui fait qu'ils qualifieront l'hygiène durant certaines périodes du Moyen-âge est "moins bonne" que la "nôtre" sans que ça fasse se dresser les cheveux sur la tête.
Je prendrais cet exemple : actuellement je dors dans un lit où je n'ai jamais de ma vie été piquée par des puces, je ne suis pas incommodée comme j'ai pu l'être en vacances "sauvages" dans des milieux moins "propres" par toutes ces piqûres et démangeaisons que ça donne... (entre autres). Ceci faisant, je pense vaguement à la propagation de la Peste et ce dans tous les milieux sociaux... du coup je repense aux puces...
Je ne considère pas les puces comme des insectes "sales" (pas plus que les blattes ou une pitite araignée) mais je comprends que pour certains, le fait qu'à une époque donnée on était plus incommodé par les puces qu'aujourd'hui dans une certaine couche de la société serve d'un critère parmi d'autres pour qualifier l'hygiène générale actuelle de "meilleure". Après, de là à dire que l'autre était "mauvaise", hmm n'en connaissant pas plus je m'arrêterais à "différente"

Mais je m'éloigne des infirmes bien que le sujet en découle (hygiène, maladie, infirmités...) alors hop.
"On se croirait en plein Moyen-âge ! Y'a le coin avec le roi et la reine qui font leur truc de riches, le coin avec les sorcières, le bûcher, les paysans malades, non vraiment ! ça te plairait, toi qui aime le Moyen-âge !"
Pistes de bouquins.....
Propre et le sale (le) L'hygiène du corps depuis le M A Vigarello G. Points - histoire
Pollution au Moyen Age (la) Leguay, Jean-Pierre Gisserot-Histoire
Martyre des affreux (le) La dictature de la beauté Héritier J. Médiations
Propre et le sale (le) L'hygiène du corps depuis le M A Vigarello G. Points - histoire
Pollution au Moyen Age (la) Leguay, Jean-Pierre Gisserot-Histoire
Martyre des affreux (le) La dictature de la beauté Héritier J. Médiations
- berhthramm
- Messages : 9771
- Enregistré le : mar. oct. 25, 2005 11:00 pm
Pour bosser dans le secteur médical et aprés quand même quelques passage en secteurs adultes dans des milieux divers... je peux t'affirmer qu'il y a une bonne frange de la population française d'aujourd'hui est loin d'être propre pour ne pas dire franchement crado... (il m'est arrivé de demander à des patients d'aller se laver les pieds avant la rééducation) on finit par reconnaitre assez facilement quelqu'un de laver du matin et pas relaver de la journée (ce qui est sommes toute normal) de quelqu'un de pas laver depuis un certains temps (voir même un temps certains).Cymralle a dit :
Après, une eau peut être "sale" et pas très "hygiènique" (pas exemptes de sources de maladies etc.) et ne pas pour autant être une eau "polluée"... bien spur je ne pense pas non plus que les gens du Moyen-âge étaient "sales, pouilleux, [mettre ici votre cliché préféré]". Mais je ne sais absolument pas si on peut dire qu'ils étaient "aussi propres" que nous... sans devoir redéfinir ce qu'on entend par "propre". Si ça veut dire ne pas accumuler la crasse et être assez sain de corps pour ne pas choper des maladies qu'on peut éviter en se lavant etc, ou si ça veut dire vivre dans des milieux relativement bien isolés des crasses, insectes etc... ?

Aaaah! le secteur médical permets d'en découvrir des "belles" sur le plan "hygiène" réelle!
Mais bon: prenez un tram, un métro, un train bien bondé; à vue de nez, même au matin, pas mal de monde a un certain.... "fumet"!
Point n'est besoin que l'eau soit potable pour être propre et au MA, sauf dans les villes, ruisseaux, rivières etc étaient certainement moins crades que actuellement!
Mais bon: prenez un tram, un métro, un train bien bondé; à vue de nez, même au matin, pas mal de monde a un certain.... "fumet"!
Point n'est besoin que l'eau soit potable pour être propre et au MA, sauf dans les villes, ruisseaux, rivières etc étaient certainement moins crades que actuellement!