Je plaint le gars qui veux reconstituer un Bombardier de la bataille d'Angleterre (WW2).
"Euh... Permettez que je gare mon B27 Stratofortress à coté de votre Fuego 1978!!!"
Serieusement, c'est une démarche qui comme pour toi Julien s'oppère avec le temps. Comme tu le dis, on prend concience des choses et puis on a des opportunités. Si Lou Teignou, initiateur en la matière (et je lui rend également hommage pour ça) n'avait pas avec Philippe Yvorra et quelques autres (que je ne connais pas) entre-ouvert cette voie, et si eux même n'avaient eut la possibilité contextuelle (materiel, geographique, etc) de mettre en place un tel projet, nous devons convenir qu'il n'aurait pas été chose aisée de s'engager dans l'aventure que constitue l'aquisition d'un cheval, de son entretient et de tout l'équipement qui va avec. C'est une responsabilité qui est loin d'être anodine.
Quand tu penses que près de 90% (chiffre à la louche) des gens qui reconstituent un chevalier on sur le dos (en valeur monetaire) à peine l'équivalent de la moitié de la valeur d'une selle moderne, j'imagine sans peine le vertige qu'a le gazier quand il voit combien coute une reconstitution correcte de harnachement équestre médiéval, sans parler du cheval (là, le gars, IL MEURT!)
On a tendance parfois à se la peter (gentiement biensure)un petit peu avec nos chevaux et nos photos mais n'oublions pas que jusqu'a maintenant, à part Philippe Yvorra et Philippe Delgal qui possedent leur chevaux en propre, on est pas nombreux à pouvoir nous aligner en acies. En bref, pour reprendre l'image qui illustre ton message, le conrois, c'est pas pour demain. Mais pour après demain, je dis pas.
L'essentiel est de ne pas baisser les bras et en concience, avec des moyens et de la débrouille (à plusieurs) on peu envisager une évolution dans le sens.
Mais avouons que ce n'est pas simple.
Ou alors, on revient à un autre debat:
"Si t'as pas de "maille"*, tu fais pas chevalier!"
Philippe G
*Maille = Argent pour celles et ceux qui ne le savent pas.