Montage des fer de traits sur les futs:chemisage en cuivreux
Modérateur : L'équipe des gentils modos
Je viens dans cette rubrique comme pur ignorant du sujet. J'ai juste une question, avez-vous déjà vu des sources concernant l'utilisation de tôle de métal cuivreux pour fixer ou pour chemiser la douille d'un trait sur un fut ?
Le monde est déjà saturé de passé, à tel point que le présent peut à peine y trouver ça place (L. Olivier/Le sombre abîme du temps)
- louis le troubadour
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Perso je ne voit pas bien l'intérêt si ce n'est de rajouter un coût au trait...
Heureux celui qui a put pénétrer les causes secrètes des choses! (Virgile)
Le projectile c'est du consommable. moins on y passe de temps et de materiaux, moins c'est cher, mieux c'est...
- louis le troubadour
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Taxus a dit : Le projectile c'est du consommable. moins on y passe de temps et de materiaux, moins c'est cher, mieux c'est...
je suis d'accord, il faut toutefois y apporter un soin minimun pour qu'il part droit mais la nation de coup devait être importante surtout pour des flèches d'arc où la cadence de tir etait bien plus élevée que des carreaux d'arbalètes...
Heureux celui qui a put pénétrer les causes secrètes des choses! (Virgile)
j'ai eu l'occasion de tirer avec des flèches montées de cette manière (pointe en laiton genre "obus"), et une sorte de petit clou transversal maté de chaque côté.
Et bien mon avis personnel, et je le partage: c'est de la m...., car ça fragilise le fût à mort.
Pour le peu qu'on ne tire pas sur un support "mou" (quand je dis "mou", c'est vraiment "mou", car j'ai tiré sur un paillon et la flèche à cassé!) c'est le carnage, car la pointe est définitivement inutilisable (on peut arriver à enlever le bois, mais le clou maté reste en travers de la pointe).
Pour ce qui est des flèches de guerre médiévales, elles étaient la plupart du temps simplement enchassées de force sur le fût.
J'ai déjà essayé la technique (avec des bodkins), ça marche, on peu même les planter dans le sol et les en extirper sans que la pointe n'y reste.
Et bien mon avis personnel, et je le partage: c'est de la m...., car ça fragilise le fût à mort.
Pour le peu qu'on ne tire pas sur un support "mou" (quand je dis "mou", c'est vraiment "mou", car j'ai tiré sur un paillon et la flèche à cassé!) c'est le carnage, car la pointe est définitivement inutilisable (on peut arriver à enlever le bois, mais le clou maté reste en travers de la pointe).
Pour ce qui est des flèches de guerre médiévales, elles étaient la plupart du temps simplement enchassées de force sur le fût.
J'ai déjà essayé la technique (avec des bodkins), ça marche, on peu même les planter dans le sol et les en extirper sans que la pointe n'y reste.
<img src="http://img93.imageshack.us/img93/6507/c ... a2bwg3.jpg" alt="http://img93.imageshack.us/img93/6507/c ... a2bwg3.jpg" style="border:0" />
"...Chef!Chef! Pourquoi s'que l'chevalier y court en zig-zag...???"
"...La ferme...,et passes-moi une flèche...!!!"
"...Chef!Chef! Pourquoi s'que l'chevalier y court en zig-zag...???"
"...La ferme...,et passes-moi une flèche...!!!"
En fait là, je pense plutôt à une fine feuille de métal cuivreux genre laiton qui serait enroulée sur la pointe du fût par dessus laquelle on viendrait fixer un carreau d'arbalète en métal ferreux. On a plusieurs cas de carreaux d'arbalète qui présentent des traces de corrosion de métal cuivreux dans des fouilles archéologique. D'ici quelques mois, je pourrais vous en dire plus, je suis en train d'en faire l'étude.
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A vrais dire, je ne saisis pas bien les avantage que pourraient apporter une telle opération.
Il me semble que dans le bouquin de valerie serdon, le cuivre est mentionné pour les empennages de certains carreaux d'arbalètes...
Il me semble que dans le bouquin de valerie serdon, le cuivre est mentionné pour les empennages de certains carreaux d'arbalètes...
Par contre, tant que j'y pense, sur les flèches de la mary rose, on a retrouvé de nombreuses traces d'une substance adhésive a base de vert de gris, le tout utilis pour maintenir les plumes en conjonction avec une ligature.
vuillem a dit : En fait là, je pense plutôt à une fine feuille de métal cuivreux genre laiton qui serait enroulée sur la pointe du fût par dessus laquelle on viendrait fixer un carreau d'arbalète en métal ferreux. On a plusieurs cas de carreaux d'arbalète qui présentent des traces de corrosion de métal cuivreux dans des fouilles archéologique. D'ici quelques mois, je pourrais vous en dire plus, je suis en train d'en faire l'étude.
Est-il possible que le but soit de laisser la pointe au fond de la blessure ?
Par contre, fragiliser la pointe pour éviter que l'ennemi la renvoie (la fléche Kleenex), c'est peut-être pas idiot.
Peut-être aussi que dans la précipitation entre deux batailles rapprochées ou un siége, des fléches de moindre qualité sont faites à la va-vite.
A la limite, dans des tirs de barrage anglais, on peut même se demander si un empennage est nécessaire.
Une colle ? Pourquoi pas. On a des exemples d'une telle colle ?
Bye!
Grég le furet
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Miles britto-romain an 5OO.
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Ben bien sur qu'on a des exemples puisqu'on en a retrové sur les flèches de la mary Rose. Il me sembel que c'est aussi sité dans le toxophilus de ascham.
Pour les flèches sas empennages, amuses toi a en tirer et tu reviendras vite sur ton opinion....
Pour les flèches sas empennages, amuses toi a en tirer et tu reviendras vite sur ton opinion....
Par exemple, je voulais dire "recettes".
A moins que le cuivre dans la colle soit simplement là pour protéger une colle organique contre des moisissures?
A moins que le cuivre dans la colle soit simplement là pour protéger une colle organique contre des moisissures?
Grég le furet
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ha OK, BOn, j'ai une recette quelque part, faut que je la retrouve (ça tombe bien, je suis en train de me faire des futs en frène, je pourrais faire des flèches les plus proches de la réalité comme ça.
Ensuite pour savoir quelle était la fonction du vert de gris ça, je ne sais pas...
Ensuite pour savoir quelle était la fonction du vert de gris ça, je ne sais pas...
Merci à tous pour vos idées et vos infos, c'est très intéressant. J'essayerai de vous tenir au courant quand nous en serons au stade de la diffusion des données.
Je vais regarder dans la publication sur la Mary Rose et dans le Toxophilus (est-ce que ce dernier est accessible en ligne ?)
Je vais regarder dans la publication sur la Mary Rose et dans le Toxophilus (est-ce que ce dernier est accessible en ligne ?)
Le monde est déjà saturé de passé, à tel point que le présent peut à peine y trouver ça place (L. Olivier/Le sombre abîme du temps)
JE ne sais pas si le toxophilus est accèssible en ligne pas on le trouve chez emotion primitive, traduit en français.
Pour la recette, elle et tirée de "secrets of the english war bow" de H.D. Soar publié chez Westholme Yardley, 2006.
La recette donnée semble être en partie expérimentale. Impossible de savoir si l'experimentation porte sur la proportion des composants ou sur les composants eux même. Si tu veux, je peux contacter l'auteur.
Donc la recette:
50% de resine
45% de cire d'abeille
5% de vert de gris (sulfate de cuivre) finement pilé.
On melange le tout, on aplique a chaud. On attend que ça refroidisse et on place les plumes quand c'est juste un peu pateux. On lugature avec du fil ciré puis on rechauffe le tout pour que le mastic colle sur les plumes et qu'il y ait une "soudure" avec le fil.
Pour la recette, elle et tirée de "secrets of the english war bow" de H.D. Soar publié chez Westholme Yardley, 2006.
La recette donnée semble être en partie expérimentale. Impossible de savoir si l'experimentation porte sur la proportion des composants ou sur les composants eux même. Si tu veux, je peux contacter l'auteur.
Donc la recette:
50% de resine
45% de cire d'abeille
5% de vert de gris (sulfate de cuivre) finement pilé.
On melange le tout, on aplique a chaud. On attend que ça refroidisse et on place les plumes quand c'est juste un peu pateux. On lugature avec du fil ciré puis on rechauffe le tout pour que le mastic colle sur les plumes et qu'il y ait une "soudure" avec le fil.
Taxus a dit : JE ne sais pas si le toxophilus est accèssible en ligne pas on le trouve chez emotion primitive, traduit en français.
Pour la recette, elle et tirée de "secrets of the english war bow" de H.D. Soar publié chez Westholme Yardley, 2006.
La recette donnée semble être en partie expérimentale. Impossible de savoir si l'experimentation porte sur la proportion des composants ou sur les composants eux même. Si tu veux, je peux contacter l'auteur.
Avant de déranger ce brave monsieur, je vais essayer de trouver ces réf et l'été prochain je ferai jquelques fléches. A l'automne, je te dirai si j'ai des questions ou des difficultés.
Merci en tout cas
Grég le furet
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