juste une petite question qui peut etre va pour certains idiote
la couleur noire que l on peu voir sur certain drapeau
notamment pour ce qui m interresse le bauceant
comment est il obtenu
merci cdt
couleur tres difficile a obtenir
la couleur noire
Modérateur : L'équipe des gentils modos
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aubert le lombard
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bjr
juste une petite question qui peut etre va pour certains idiote
la couleur noire que l on peu voir sur certain drapeau
notamment pour ce qui m interresse le bauceant
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merci cdt
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ingelrannus
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j'en sais rien ...je dirais charbon de bois ?
pour de la laine, je dirais élevage de mouton noir ?
pour de la laine, je dirais élevage de mouton noir ?
" Le noir est interdit au MA" te diront certains... se basant sur certaines règles de guilde mal comprises!
En teinture végétale, plusieurs pistes
- mouton noir + un bain de pastel (qui rend plus noir, tout comme nos lessive "pour noir" actuelles!)
- certaines plantes (dont le sumak) + mordançage au fer. Là, il reste des pièces archéologiques qui attestent que le noir en teinture, et "grand teint" existait bel et bien.
- le noir "menu peuple": dans le nord, à base d'aulne (entre autres)
- des bains de teinture comprenant un pied de pastel (cher...pas mal de chipot et savoir-faire)
Sinon, il y a la peinture et impression sur tissu... histo!
En teinture végétale, plusieurs pistes
- mouton noir + un bain de pastel (qui rend plus noir, tout comme nos lessive "pour noir" actuelles!)
- certaines plantes (dont le sumak) + mordançage au fer. Là, il reste des pièces archéologiques qui attestent que le noir en teinture, et "grand teint" existait bel et bien.
- le noir "menu peuple": dans le nord, à base d'aulne (entre autres)
- des bains de teinture comprenant un pied de pastel (cher...pas mal de chipot et savoir-faire)
Sinon, il y a la peinture et impression sur tissu... histo!
un drapeau ? bauceant ? Tiens, un templier !
Pour les composants des teintures noires, petit extrait d'un article de Dominique Cardon sur les teintures :
En ce qui concerne les autres colorants employés, deux noirs - bons exemples des «excellentes couleurs de France» - relèvent manifestement de la teinture grand teint : l'un, destiné aux serges rouges, consiste en une application de florée de pastel à chaud36. La superposition de bleu très foncé sur du rouge donne, effectivement, un beau noir grand teint, la brunette du Moyen Âge37. En vertu du même principe, le noir pour les serges jaunes met en œuvre la florée de pastel et un bain de garance concentré. Les autres recettes de noirs sont basées sur les mêmes procédés que la fabrication de l'encre ou de la teinture noire des teinturiers de soie : la combinaison d'un ou plusieurs tanins avec des sels ou oxydes de fer. L'une d'elles, mentionnée comme une recette vénitienne, utilise comme liants l'huile de lin et des blancs d'œufs battus ; les autres incluent plusieurs colorants noirs, en sus de l'encre : baies de sureau ou d'yèble, écorces d'aulne, noir de fumée; alun et gomme adragante y sont adjoints également pour renforcer l'adhésion au support.
Ca vient de là :
Cardon Dominique. À la découverte d'un métier médiéval. La teinture, l'impression et la peinture des tentures et des tissus d'ameublement dans l'Arte della lana (Florence, Bibl. Riccardiana, ms. 2580). In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 111, N°1. 1999. pp. 323-356.
doi : 10.3406/mefr.1999.3697
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 111_1_3697
Pour info, l'Arte della lana est un traité italien du début du XVème
Pour les composants des teintures noires, petit extrait d'un article de Dominique Cardon sur les teintures :
En ce qui concerne les autres colorants employés, deux noirs - bons exemples des «excellentes couleurs de France» - relèvent manifestement de la teinture grand teint : l'un, destiné aux serges rouges, consiste en une application de florée de pastel à chaud36. La superposition de bleu très foncé sur du rouge donne, effectivement, un beau noir grand teint, la brunette du Moyen Âge37. En vertu du même principe, le noir pour les serges jaunes met en œuvre la florée de pastel et un bain de garance concentré. Les autres recettes de noirs sont basées sur les mêmes procédés que la fabrication de l'encre ou de la teinture noire des teinturiers de soie : la combinaison d'un ou plusieurs tanins avec des sels ou oxydes de fer. L'une d'elles, mentionnée comme une recette vénitienne, utilise comme liants l'huile de lin et des blancs d'œufs battus ; les autres incluent plusieurs colorants noirs, en sus de l'encre : baies de sureau ou d'yèble, écorces d'aulne, noir de fumée; alun et gomme adragante y sont adjoints également pour renforcer l'adhésion au support.
Ca vient de là :
Cardon Dominique. À la découverte d'un métier médiéval. La teinture, l'impression et la peinture des tentures et des tissus d'ameublement dans l'Arte della lana (Florence, Bibl. Riccardiana, ms. 2580). In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 111, N°1. 1999. pp. 323-356.
doi : 10.3406/mefr.1999.3697
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 111_1_3697
Pour info, l'Arte della lana est un traité italien du début du XVème
autre extrait d'un autre article du même auteur :
Les fils de lisière, auparavant teints en bleu cilestrino, ont pris dans le bain de teinture rouge une couleur noir-rougeâtre. Celle-ci est également intéressante, en ce qu'elle représente un échantillon de la couleur connue en français sous le nom de brunette, c'est-à-dire le noir grand teint du Moyen Âge, obtenu par superposition d'un bleu de pastel foncé et d'un des deux rouges grand teint, garance ou kermès.
Cardon Dominique. Échantillons de draps de laine des Archives Datini (fin XIVe siècle, début XVe siècle). Analyses techniques, importance historique. In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 103, N°1. 1991. pp. 359-372.
doi : 10.3406/mefr.1991.3158
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 103_1_3158
Dans tous les cas, il peut être intéressant de lire l'intégralité de l'article puisqu'ils sont dédiés au sujet des textiles teints, au moins en partie.
Les fils de lisière, auparavant teints en bleu cilestrino, ont pris dans le bain de teinture rouge une couleur noir-rougeâtre. Celle-ci est également intéressante, en ce qu'elle représente un échantillon de la couleur connue en français sous le nom de brunette, c'est-à-dire le noir grand teint du Moyen Âge, obtenu par superposition d'un bleu de pastel foncé et d'un des deux rouges grand teint, garance ou kermès.
Cardon Dominique. Échantillons de draps de laine des Archives Datini (fin XIVe siècle, début XVe siècle). Analyses techniques, importance historique. In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age, Temps modernes T. 103, N°1. 1991. pp. 359-372.
doi : 10.3406/mefr.1991.3158
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 103_1_3158
Dans tous les cas, il peut être intéressant de lire l'intégralité de l'article puisqu'ils sont dédiés au sujet des textiles teints, au moins en partie.
Changement d'auteur, Pastoureau :
Ce petit teint recourt à des fruits sauvages (mûres, airelles, prunelles, etc., pour les bleus et les noirs), [...] ou bien aux feuilles, aux racines et à l'écorce de nombreux arbres (par exemple [...] le noyer pour les noirs[...]). Ce petit teint emploie des mordants rudimentaires (urine, vinaigre, cendre de bois, citron) qui donnent des couleurs peu denses et instables. [...]
Avant l'ère de la chimie industrielle et celle des colorants de synthèse, les matières tinctoriales chères sont importées d'Asie ou d'Afrique, plus tard d'Amérique : le safran pour les jaunes, l'indigo et l'azurite pour les bleus, parfois le sumac pour les noirs.
[...]
De même, les teinturiers ont longtemps été incapables de produire des blancs bien blancs et, plus encore, des noirs bien noirs, des noirs saturés qui tiennent dans les fibres du tissu. Jusqu'au milieu du XIVè siècle, les noirs textiles du grand teint (pour le petit teint on mélange différents colorants végétaux) sont obtenus à partir de la noix de galle (excroissance parasitaire des feuilles de certains chênes) et par l'écorce ou les racines du noyer ; ils sont plus proches des bruns et des gris, voire des bleus (ainsi dans le costume des Bénédictins, idéologiquement et emblématiquement noir, mais matériellement gris ou gris bleu, souvent même bleu délavé!), que de la couleur noire proprement dite. Ce fut d'abord, vers la fin du XIIIe siècle, sur les fourrures que l'on réussit à bien fixer cette couleur noire et à obtenir des tons stables et intenses. D'où la vogue des fourrures noires aux XIVe et XVe siècles, puis, comme nous le verrons plus loin, l'extraordinaire promotion de cette couleur dans l'ensemble des codes vestimentaires.
Dans le même article, voir à partir de la page 19 le paragraphe sur "la promotion du noir"
Pastoureau Michel. Du bleu et du noir : éthiques et pratiques de la couleur à la fin du Moyen Âge. In: Médiévales, N°14, 1988. La culture sur le marché. pp. 9-21.
doi : 10.3406/medi.1988.1097
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... _7_14_1097
Ce petit teint recourt à des fruits sauvages (mûres, airelles, prunelles, etc., pour les bleus et les noirs), [...] ou bien aux feuilles, aux racines et à l'écorce de nombreux arbres (par exemple [...] le noyer pour les noirs[...]). Ce petit teint emploie des mordants rudimentaires (urine, vinaigre, cendre de bois, citron) qui donnent des couleurs peu denses et instables. [...]
Avant l'ère de la chimie industrielle et celle des colorants de synthèse, les matières tinctoriales chères sont importées d'Asie ou d'Afrique, plus tard d'Amérique : le safran pour les jaunes, l'indigo et l'azurite pour les bleus, parfois le sumac pour les noirs.
[...]
De même, les teinturiers ont longtemps été incapables de produire des blancs bien blancs et, plus encore, des noirs bien noirs, des noirs saturés qui tiennent dans les fibres du tissu. Jusqu'au milieu du XIVè siècle, les noirs textiles du grand teint (pour le petit teint on mélange différents colorants végétaux) sont obtenus à partir de la noix de galle (excroissance parasitaire des feuilles de certains chênes) et par l'écorce ou les racines du noyer ; ils sont plus proches des bruns et des gris, voire des bleus (ainsi dans le costume des Bénédictins, idéologiquement et emblématiquement noir, mais matériellement gris ou gris bleu, souvent même bleu délavé!), que de la couleur noire proprement dite. Ce fut d'abord, vers la fin du XIIIe siècle, sur les fourrures que l'on réussit à bien fixer cette couleur noire et à obtenir des tons stables et intenses. D'où la vogue des fourrures noires aux XIVe et XVe siècles, puis, comme nous le verrons plus loin, l'extraordinaire promotion de cette couleur dans l'ensemble des codes vestimentaires.
Dans le même article, voir à partir de la page 19 le paragraphe sur "la promotion du noir"
Pastoureau Michel. Du bleu et du noir : éthiques et pratiques de la couleur à la fin du Moyen Âge. In: Médiévales, N°14, 1988. La culture sur le marché. pp. 9-21.
doi : 10.3406/medi.1988.1097
url : http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... _7_14_1097
En anglais, un article sur comment teindre histo, avec des recettes et tout, le noir est à la fin (Black Dyes)
une recette à base de "sorrel" (d'oseille, si mon traducteur ne dit pas de bêtise)
http://www.frojel.com/Documents/Document07.html
Voir aussi dans la page les recettes de teintures d'autres couleurs mais annoncées "dark black", par exemple le "dark black violet"
Toujours en anglais, infos sur les teintures d'époque viking, avec un "noir" au noyer + fer (mais peu d'info)
http://www.cs.vassar.edu/~capriest/vikdyes.html
en anglais, teindre du cuir, il est indiqué que le noir est une couleur très courante sur cuir pour la période
http://www.personal.utulsa.edu/~marc-ca ... er/ld.html
une recette à base de "sorrel" (d'oseille, si mon traducteur ne dit pas de bêtise)
http://www.frojel.com/Documents/Document07.html
Voir aussi dans la page les recettes de teintures d'autres couleurs mais annoncées "dark black", par exemple le "dark black violet"
Toujours en anglais, infos sur les teintures d'époque viking, avec un "noir" au noyer + fer (mais peu d'info)
http://www.cs.vassar.edu/~capriest/vikdyes.html
en anglais, teindre du cuir, il est indiqué que le noir est une couleur très courante sur cuir pour la période
http://www.personal.utulsa.edu/~marc-ca ... er/ld.html
Sinon, je pompe une synthèse de Hermelind :
Noir :
Chênes (noix de galle)
Noyer
Sumac des corroyeurs
Redoul
Tamaris (noix de galle)
Vergne
NB : vergne (ou verne), c'est une dénomination de l'aulne (ou aune)
et le redoul, il y a un article dessus, avec des infos sur son usage en teinturerie (teinture noire en présence de fer, notamment pour le cuir)
Dominique Cardon et Anthony Pinto, « Le redoul, herbe des tanneurs et des teinturiers. Collecte, commercialisation et utilisations d’une plante sauvage dans l’espace méridional (xiiie-xve siècles) », Médiévales [En ligne], 53 | automne 2007, mis en ligne le 17 décembre 2009, Consulté le 13 avril 2010. URL : http://medievales.revues.org/3443
Noir :
Chênes (noix de galle)
Noyer
Sumac des corroyeurs
Redoul
Tamaris (noix de galle)
Vergne
NB : vergne (ou verne), c'est une dénomination de l'aulne (ou aune)
et le redoul, il y a un article dessus, avec des infos sur son usage en teinturerie (teinture noire en présence de fer, notamment pour le cuir)
Dominique Cardon et Anthony Pinto, « Le redoul, herbe des tanneurs et des teinturiers. Collecte, commercialisation et utilisations d’une plante sauvage dans l’espace méridional (xiiie-xve siècles) », Médiévales [En ligne], 53 | automne 2007, mis en ligne le 17 décembre 2009, Consulté le 13 avril 2010. URL : http://medievales.revues.org/3443
Modifié en dernier par kalima le jeu. janv. 27, 2011 5:02 pm, modifié 1 fois.
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aubert le lombard
- Messages : 44
- Enregistré le : lun. sept. 27, 2010 8:00 pm
merci pour toutes ces infos y a pu qu a
cdt
a.l
cdt
a.l
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la louvette
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- Enregistré le : sam. déc. 31, 2005 12:00 am
- Localisation : Vantoux
Aubert, avant de te faire taper sur les doigts, écris les mots en entier ! Ça prend pas beaucoup plus longtemps... 
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Bouchard
- Gentil Modo
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la louvette
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aubert le lombard
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- Enregistré le : lun. sept. 27, 2010 8:00 pm
merci pour vos infos sur la couleur
j espere pas abuser de votre patiente mais j aurais une autre question au sujet
de la croix pattée certains me disent quelles etait faite en deux parties cousues l une sur l autres
quelqu un peut il m eclairer encore merci
cordialement
aubert le lombard
j espere pas abuser de votre patiente mais j aurais une autre question au sujet
de la croix pattée certains me disent quelles etait faite en deux parties cousues l une sur l autres
quelqu un peut il m eclairer encore merci
cordialement
aubert le lombard