comment ce soufflet est-il actionné ?

Estienne le Fouineur · jeu. mai 31, 2007 8:55 am

Comment construire une forge portative, pas à pas :

http://www.elektricanvil.net/techniques ... /index.htm

Estienne le Fouineur · jeu. mai 31, 2007 9:23 am

Vanoccio Biringuccio "De la Pirotechnia":

Estienne le Fouineur · jeu. mai 31, 2007 9:32 am

L'empereur Maximilien et ses armuriers, début XVIème:

brunal · jeu. mai 31, 2007 9:50 am

Fichtre la taille des soufflets, ça ne va pas rentrer dans la clio, en même temps que les coffres les armes et la tente, ça...

On se demandait la dimension que ça pouvait avoir, on a un bon exemple, là..

rovhell · jeu. mai 31, 2007 11:59 am

La dernierre correspond bien a ce qu'a fait vuillem

vuillem · jeu. mai 31, 2007 12:20 pm

On s'est effectivement basé sur l'ensemble des icono que vous venez de montrer (et un certain nombre d'autres) pour développer notre ventilation. Notre problème reste la capacité des soufflets qui est un peu limité pour ce qu'on fait avec. Il faudrait en refaire des plus grands. Ceux de Gizenpaille sont 3 fois plus grand que les notres et sont très efficaces.

Pour info, le sujet des soufflets a déjà été traité en parti là:
http://guerriers-du-moyen-age.aceboard. ... ufflet.htm

perlinelatisserande · jeu. déc. 27, 2007 11:47 am

[HS on][juste un crochet HS please ouvrez ce sujet dans le costume civil... mais... porter une coiffe, ne veux pas forcément dire avoir un chapeau ou un bout de tissus sur la tête, mais avoir les cheveux coiffés (en coiffe) cad que les tresses et autres façon de relever les cheveux sont des coiffes! il n'y as que devant dieux qu'une femme doit se "voiler" les cheveux. Les cheveux libres au vent sont reservé aux jeunes filles. De ce fait dans certains lieux ils ont été repris par les prostituées ("oui je suis belle et vierge viens mon bonhomme"). Une coiffe peut aussi être un cercle de fleur posé sur la tête, un tressoir ou autre.
Effectivement, je pense que les tissus entortillés (type fichus et autres) sont plus facile à mettre le matin, que de passer 1h à se coiffer sans miroir, ensuite lorsque l'on fait quelque chose comme le ménage, la lessive ou autre ca permet d'éviter que les cheveux ne se salissent trop vite, ne tombent dans les yeux , dans ce qu'on est en train de faire, ne gènent etc.

voila en résumé coiffe = coiffure alors ne faite pas l'amalgame entre une femme "en cheveux" et une femme "coiffée"[hs off]

Sagiterra · ven. déc. 28, 2007 7:13 pm

Par ailleurs, tout le monde aura remarqué que la toute première image de ce sujet représentait apparemment une dame qui forgeait, cependant que l'homme (le forgeron titulaire?) exhibe une main droite ayant triplé de volume et visiblement impactée à de nombreuses reprises (il s'est tapé sur les doigts?) et, tiens donc, ma parole, c'est un gaucher…
Elle a une histoire, cette image?
(Bon, je sais, c'est encore un hs mais décidément ce sujet y incite… non?)

perlinelatisserande · sam. déc. 29, 2007 5:24 am

effectivement je n'avais pas fait gaffe mais qu'est-ce qui te trouble? la main du monsieur ou le fait qu'une femme forge? en fesant une petite recherche tu verras qu'une femme forgeant est assez courant (moins qu'un homme, mais assez pour que ça ne "choque" plus)

deny de cornault · sam. déc. 29, 2007 7:07 am

il serais intéressant d'avoir le texte entier associé à l'image, car ça semble parler de ça
(on voit tout le temps le mot "forger" dans le texte au dessus)

le décliqueteur · sam. déc. 29, 2007 12:37 pm

Et bien on est tombé pile alors !! Larchevesque, un voisin d'atelier, dispose d'un système duo exactement de ces dimensions. Moi, par contre, j'ai malheureusement acheté le modèle XVIe-XVIIIe, doublé en suerposition (C'est comme serrure

... Le nombre de ''p'' ou de ''r'' ??) plutôt que côte-à-côte. Mais j'ai toujours mon ancien modèle, de la même dimension, mais simple soufflet. Il ne me suffira que d'en fabriquer un second pour pouvoir finalement couvrir plusieurs siècles de forge !! On doit admettre qu'au Québec, la reconstitution XVIe-XVIIe est bien plus populaire que sa rivale, médiévale (C'est perçue en opposition par ici, plus qu'en complémentaire.)Alors vaux mieux être adapter à la circonstance...

Le Décliqueteur

vuillem · dim. déc. 30, 2007 7:15 am

Sagiterra a dit : Par ailleurs, tout le monde aura remarqué que la toute première image de ce sujet représentait apparemment une dame qui forgeait, cependant que l'homme (le forgeron titulaire?) exhibe une main droite ayant triplé de volume et visiblement impactée à de nombreuses reprises (il s'est tapé sur les doigts?) et, tiens donc, ma parole, c'est un gaucher…
Elle a une histoire, cette image?
(Bon, je sais, c'est encore un hs mais décidément ce sujet y incite… non?)

De mémoire, le texte associé explique que le forgeron s'est brûlé la main et que c'est sa femme qui est obligé de finir le boulot.

vuillem · dim. déc. 30, 2007 7:27 am

perlinelatisserande a dit : effectivement je n'avais pas fait gaffe mais qu'est-ce qui te trouble? la main du monsieur ou le fait qu'une femme forge? en fesant une petite recherche tu verras qu'une femme forgeant est assez courant (moins qu'un homme, mais assez pour que ça ne "choque" plus)

Les représentations de femmes forgeant ne sont pas si courante que ça. Sur ma base de 53 iconographies de forgerons et d'ateliers de forge allant du 13eme au 17eme siècle, il y a 4 représentations de femmes en train de forger, dont celle que nous évoquons ici. 2 des 3 autres sont des allégories de Nature, et la dernière est tirée d'une Bible.

perlinelatisserande · lun. déc. 31, 2007 5:02 am

euh, je n'ai plus les iconos en main, mais il s'est trouvé que cherchant des iconos pour le costume de forgeron d'un copain, j'ai trouvé plus de forgeronnes que de forgerons (peut-être des allégories,je ne m'en suis pas préoccupée) et si parfois la femme ne forge pas "au marteau" elle est dans l'atelier à actionner les souflets, à porter des pieces, à travailler sur un établi. faudrais que je refasse une recherche mais là j'ai pas le temps

mathilde_ · lun. déc. 31, 2007 11:20 am

J'abonde dans le sens de Vuillem quant à la présence d'allégories dans les représentations de femmes à la forge, même si la présence de févresse ne semble pas improbable du tout dans les ateliers médiévaux, mais rarement directement devant l'enclume ou en assistante du fèvre mâle comme le souligne Perline.

Quant aux miniatures provenant de Bible, il faut je pense mentionner la légende de Hédroit la fébvresse qui aurait forgé les clous destinés à la crucifixion du Christ, qu'aucun homme ne voulait forger. Ce récit ne provient bien évidemment pas de la Bible ou des apocryphes mais plutôt des "Passions» du théâtre religieux du Moyen Âge de la fin du XIIe- début du XIIIe siècle.

Le schéma primitif de la légende mentionne une blessure du forgeron "titulaire": un forgeron refuse de forger les clous qu'un Juif vient lui demander, il allègue pour excuse une maladie subite dont sa main venait d'être miraculeusement frappée; mais la femme du forgeron exécute la commande refusée par son mari...C'est peut être cette légende qui est représentée sur cette enluminure où le forgeron a la main blessée?

Dans les versions postérieures, la blessure à la main du mari disparait (le mari lui-même n'est plus mentionné) et l'on nomme cette femme Hédroit. Elle a une haine particulière pour le Christ; servante chez le Grand-Prêtre, elle était présente lors de l'arrestation de Jésus (c'est elle qui portait la lanterne au jardin de Gethsémané). On comprend ainsi l'empressement avec lequel Hédroit se met à forger les clous destinés à Jésus.

Quant à l'iconographie propre à cette légende, elle est très bien expliquée dans cet article: http://juillot.home.cern.ch/juillot/arc ... l#fevresse

Heures d'Etienne Chevalier, enluminées par J.Fouquet vers 1452-1460