Je vous garantis que, en papier, si il y a des petits tirages limités (et finalement qui restent confidentiels), une personne pas très honnête peut parfaitement profiter de cette confidentialité pour largement plagier l’étude.
Il se fait que, il y a quelques années, j'étais jury de travail de fin d'étude, dans un domaine "non histoire- archéologie" et milieu "non universitaire", j'admets.
Toujours est-il qu'un étudiant a présenté un travail... quasi totalement copié sur un travail présenté dans un autre pays. Pas de chance pour lui: un membre du jury avait lu "l'original".. Gros hasard.
L'étudiant pilleur a eu "quelques soucis", dont... ne pas décrocher son diplôme.
Il y a 3 ans, j'ai repris des études (toujours pas histoire-archéo ni universitaire) mais avec un travail de fin d'étude à la clé. Internet a fait beaucoup de progrès: les profs ont prévenu tout de suite: ils étaient attentifs à ce que les travaux ne soient pas des "copié-collé" pillés sur internet (paraît qu'il y a moyen de faire la recherche en ce sens).
Bon, il est vrai que ce dernier domaine est "marginal", donc plus facile à repérer en cas de "copier-coller".

Dans tous les cas, restreindre l'accès aux connaissances sous prétexte que les "non spécialistes" ne s'y intéressent pas est un peu court... Idem de décréter qu'ils sont des "ignorants" incapables d'appréhender les "hauts domaines de recherche".
