Pour compléter Che Khan, et puisque tu veux un retour d'expérience; chez les Francs Compaings... Ça ne nous arrive plus... Ou plutôt, ce n'est plus un réel problème.
Simplement parce que l'expérience nous a justement poussés à prévoir ce genre de mésaventure: après des défonçages au marteau-pic dans du grès avec l'aide bienveillante d'ouvriers communaux, des sols au contraire trop meubles que pour qu'un piquet y tienne ou, il n'y a pas si longtemps, des pavés bruxellois classés au patrimoine historique, notre méthode est fort simple: la convention qui nous lie à l'organisateur prévoit d'office que le terrain doit permettre notre installation dans des conditions cohérentes et si un soucis est à envisager: qui s'occupe d'en venir à bout.
Donc les solutions sont trouvées en amont et prennent des formes bien variées; par exemple, pour l'Ommegang ( pavés 'classés' ); il a été convenu que nous planterions de très fines sardines ( ben oui, on dit sardines chez nous...

) aux angles des pavés, achetées par nous et reprises dans le budget. Ça tient bien et sans dégât.
Un sol lisse et sans ancrage possible ? A l'organisateur de fournir une solution: forage ou poids suffisants ( moi, je dirais 15 kilos/tendeur min. et nos tentes ont entre 12 et 20 tendeurs chacune ), c'est clairement établi dans la convention et si ce n'est pas respecté; nous avons le droit de plier bagages tout en étant indemnisés. Ça s'est vu...
D'habitude, il nous trouve un endroit plus convenable !
Mais, comme les autres; il faudra vraiment que le site en vaille la peine ( intérêt historique, convivialité, voire objectifs sociaux de l'orga... ) pour nous faire accepter ce genre de fonctionnement.
Si un orga veut que son projet tienne la route, c'est à lui à rendre les choses possibles, non ?
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