Sur celle si le cavalier porte quelque chose en bandoulière dans le doc

source: burgerbibliothen bern
il s'agit de Richard déguisé en homme des bois pour échapper à ses ennemies
Modérateur : L'équipe des gentils modos
chester a écrit :mais faut bien trouver une solution, car sur les médiéval que je fais, tout le monde portent les horreurs que j'ai posté un peu au dessu, et personne ne dis rien car personne n'apporte de solution, c'est pour ça que j'ai ouvert cette page.
Adelahide a écrit :Ou de façon plus générale : ont-elles besoin de porter une bourse sur elle ? Dans quelles conditions, et pour quoi faire ?yrwanel a écrit :Mfff... vu l'habitude de porter la bourse planquée (euh... n'y voyez pas une quelconque autre allusion, .......), que se passe t-il pour les dames?
Retroussent-elles leur robe pour accéder à leur aumônière?
( wouaw, schoking)
Si l'on peut constater la présence de bourse décorative plus tard, peut-être parfois avec le but ostentatoire de montrer que l'on distribue l'aumône (d'où le terme d'aumônière...), quel besoin réel a-t-on de posséder un sachet sur soi contenant des trucs (et quels trucs ? ) quand on va aux champs ou travailler et que ce n'est pas jour de marché et qu'on n'a pas d'achat à faire, pas de véhicule à démarrer, pas de badge d'accès à produire, pas de de papier d'identité à détenir, pas de flacon de sels à trimballer, pas de paquet de clopes, pas de portable ?
Si l'on ne constate pas la manifestation d'une mode (particulièrement avec le sac à rabat de hanche, vers le XIV°s et uniquement sur les hommes), pourquoi tenir à rendre visible un accessoire dont la présence n'est qu'hypothétique et qui n'a que peu de justification ?
Est-ce que ton fuseau à laine tient dans une bourse à monnaie correctement proportionnée ? Le mien, non.yrwanel a écrit :Du temps où je faisais encore les camps, franchement, cela m'ennuyait profond de devoir re-cavaler vers ma tente pour aller chercher l'un ou l’autre "brols" (déjà mon couteau sert-à-tout, par ex.), ne fût-ce que mon fuseau et poignée de laine.
As-tu essayé d'utiliser une de ces quenouilles abondamment représentées avec les fileuses ?on peut caler le fuseau dans la ceinture, mais la bonne poignée de laine?
Si tu parles de la 1ère image, à vue de nez, ce sont les pompons ou les franges du sac… (voir les nombreuses aumônières sur le livre des jeux d'Alphonse le Sage)chester a écrit :merci malko, pour la rectification, il ont du se tromper dans le livre ça arrive souvant.
Si non, si je me fais ce petit sac pour tranporter mes couverts, nourriture etc, pour des bivouac historique, que tranporte le pélerin qui d'après Pierre (ce qui est fort possible) rentrerai de jérusalem c'est bon ou pas ?
Mais les branches qui dépasse vers le bas du sac c'est quoi à votre avis?
Oui enfin bon... si tu pars comme ça y'a un paquet de trucs qui n'ont pas de sens dans une logique de reconstitution. A commencer par les rasso eux-même. Il ya des milliers de raisons possible d'avoir un sac ou une bourse/aumonière sur soi. Que ce soit pas logique quand on part au combat, soit. Que ça le soit pas quand on part au champ, pourquoi pas. Qu'on se dise qu'un riche, s'il a des trucs à trimballer, il demandera à un larbin, bon. Mais à partir du moment où le reconstituteur a des trucs à emmener avec lui et qu'il n'est pas son propre personnage (c'est à dire qu'il ne va pas vraiment à la guerre, qu'il n'a pas sa vraie maison à côté et qu'il n'a pas vraiment de larbins sous la main non plus), je ne vois pas bien où est le soucis de porter un accessoire temporaire totalement sourcé en plus.treps a écrit :Utiliser ce genre de sac dans une logique de reconstitution n'a de sens que si tu évoques un voyageur ou un pèlerin... A priori, au vu de ton avatar ce n'est pas le cas
Encore une fois tout dépend de ce que l'on mets derrière le mot reconstitution... De mon point de vue, ce n'est pas parce qu'un objet est attesté pour une période et un lieu donné que son utilisation n'est pas pour autant définie dans un cadre.Sibylle a écrit :je ne vois pas bien où est le soucis de porter un accessoire temporaire totalement sourcé en plus.
Hum, je ne vois pas où il y a "argument fallacieux". Je ne suis pas en train de te parler de la ceinture du grand père ou je ne sais quoi. Mais d'un accessoire utile à un moment donné. Comme l'a dit Goupil, les sources iconographiques sont faites de symboles. On représente les pèlerins avec une besace de la même façon qu'on montre les messagers avec une boite : pour les reconnaitre. En dehors de ça, la représentation de l'objet n'a pas d'utilité. Ca ne veut pas dire qu'on ne l'utilisait pas.treps a écrit :Par contre, ce qui m'amuse dans ce milieu (ici et ailleurs) c'est que certains Diktats devraient être appliqués à la lettre parce que certaines personnes l'ont affirmé, mais que d'autres, sous prétextes de praticité ou autre argument fallacieux devraient être assouplis...