Alleaume a écrit :
Juste une petite précision vis à vis des sages-femmes. Ce métier commence légèrement à se répandre, si j'ai bon souvenir, vers le 17-18ème siècle. Il existe effectivement avant, mais uniquement en ville. En campagne, les accouchements sont assurés par des matrones, qui n'ont qu'une connaissance empirique de l'accouchement. Et dans la mesure où la France au MA doit avoir environ 85% de ruraux, c'est à prendre en compte ^^ !
euh... "connaissance empirique de l'accouchement"....(morte de rire): les savoirs se transmettent et je doute que l'humain fut, dès le départ de son existence un "débile mental" auquel cas, nous ne serions pas là à discuter aujourd'hui!
Le MA est dans la même "situation" que les pays en voie de développement actuels, dont on peut constater qu'ils ne se "dépeuplent pas" vraiment parce que 50% des femmes décèdent à chaque accouchement. La mortalité périnatale reste équivalente au MA, pour autant, évidemment, que les conditions générales soient en équilibre (pas de guerre, pas de famine etc...).
Restons logiques: en admettant l'affirmation de "50% de décès" féminin à chaque accouchement, ceci veut dire que sur 100 femmes primipares, il en reste 50 qui survivent au premier accouchement.
Elles font un deuxième enfant et 50% décèdent => il en reste 25. Au troisième: 12....
Si on ajoute que sur les 100 "premiers-nés", 50% décèdent avant 5 ans, il reste 50 marmots.
Deuxième "nés": 50% décèdent => il reste 25 marmots...
Il faut envisager que sur ces 75 enfants obtenus par 2 grossesses de 100 femmes, la moitié sont des individus masculins...
Génération suivante: il ne reste que 37 à 38 femmes arrivant à l'âge adulte, dont 50% va décéder dès la première grossesse.
Mathématiquement parlant, c'est mal parti pour la propagation de l'espèce humaine....
Or l'humain est, avant tout un animal... mammifère: ce "50% de décès maternel" à chaque accouchement (mathématiquement parlant) mène aussi à une extinction de tout mammifère...
Pour le côté "sage femme": il y en avait dans chaque village... ayant tout le loisir (déjà) d'observer les accouchements du cheptel (animalier mammifère).
Accessoirement, estimer que les humains étaient incapables de se soigner (sans "médecins"), c'est méconnaître le fait que l'humain a été capable de se soigner depuis la préhistoire (cela n'aide pas non plus à survivre ni maintenir un minimum de population!).
N'importe où, chez l'humain, et encore actuellement: les grossesses multiples sont des grossesses "à risque".
Accessoirement: je félicite celles qui en ont eu, c'était ma GROSSE angoisse, pas la grossesse ni l'accouchement, mais de me retrouver avec une paire de bébés, soit= 12 biberons, etc... et n'avoir qu'une paire de mains et 24h sur une journée!
Il faut tout de même retenir que TOUTES la recherche en pharmacie industrielle se base sur l'usage des plantes....(et leur usage vernaculaire...) pour synthétiser les molécules!
TOUS les "manuels anciens" des sage-femmes préconisent, déjà, de se laver les mains... LA précaution élémentaire de base en matière d'hygiène.
Il a fallut Semelweiss (XIXème- triomphe de la science!) pour qu'on en revienne à ces précautions élémentaires!
Pour information: en phytothérapie, bien "analysée scientifiquement", pas mal de plantes sont: antibactériennes, antifongiques, antivirales, peuvent aider un accouchement, etc..
"Puis, elle nettoie les glaires du bébé avec un mélange de rose pilée, de miel et de sel, pour resserrer la peau de l'enfant. "
Rien "d'absurde".... le miel est cicatrisant, antibactérie, antifongique, antiviral (etc.)
. La rose: une des "meilleures" sur le plan dermatologique!
Le sel: 1 cuiller à café de sel dans un litre d'eau = la même "salinité osmotique" que le sérum physiologique.
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