Bon, je crois qu'il est temps que je mette aussi mon grain de sel dans tout ce bazar...
1.A mon sens, équiper les flèches de blunts style GN ne pourrait que rendre le tir encore plus aléatoire, d'ou moins de sécurité. J'ai pratiqué le tir de GN, et bien croyez-moi, il faut vraiment tirer de près pour atteindre la cible.Mais en l'occurence, j'avais simplement recouvert mes blunts "normaux" (caoutchouc noir)par un manchon composé de mousse d'isolation pour canalisations, fermé par unn bouchon de mousse pour armes latex (Ybilit), le tout latexé.
Niveau sécurité, c'est hyper safe, mais ça alourdi méchamment le poids des flèches.
Donc pour des tirs en cloches, à l'arrivée ces flèches risquent de faire aussi mal, voire plus, que les blunts normaux.
2.si on doit cependant arriver dans un tel délire, autant sécuriser les armes blanches et les recouvrir de mousse, ou tant qu'à faire utiliser des armes en latex. Et comme un coup de gantelet ou de spalière, ça risque aussi de faire très mal dans une mêlée, et bien qu'on s'équippe d'armures en plastazote et de "cuirs cloutés".Et pour éviter de se faire mal au cou à cause du poids des casques, on pourrait très bien s'en fabriquer avec des oeufs de pâques géants genre "kinder"...
3.Sans déc':les capitaines de compagnies d'archers doivent être sûrs de leurs hommes; le tir aux blunts et à distances variables, ça ne s'improvise pas, ça se travaille encore et encore; chez nous, quand on tire aux blunts, c'est 300 flèches par archer, et encore, ça c'est quand il pleut!
C'est difficile à apprécier cependant lors des concentres ou pas mal de free-lance sont mêlés aux compagnies, et on retrouve de chaque côté de la baston tout un paquet d'archers qui ne se connaissent pas.
4.puissance des arcs: de fait, pour le tir en cloche, des arcs puissants ne sont pas indispensables vu la taille générale des plaines à baston; cependant, il y a moyen de tirer faiblement avec un arc puissant, en dépit de la beauté du geste.Le tout est de connaître son arc et de savoir s'en servir.
Par contre, pour du tir tendu où la précision est primordiale, je déconseille fortement le 30 livres; mais en face, il faut évidemment casque et pavois.
5.Sécurité: toute personne qui entre sur un champs de bataille ou il y a des archers doit être casquée; c'est une question de principe; lorsqu'il n'y des archers que d'un seul côté, ceux 0-ci peuvent éventuellement ne pas être casqués, pour autant qu'ils n'aillent pas "au charbon".
Il ne faut pas nécessairement un casque à visière fermée; lorsque les flèches arrivent en cloche, il y toujours une vigie pour gueuler "flèches", et le réflexe des cibles doit être de
baisser la tête, et non pas de regarder en l'air pour essayer de les éviter, comme font beaucoup d'abrutis...
Enfin, il faut éviter de laisser traîner les gosses des figurants sur et aux abords du champ de bataille, car eux ne sont
jamaisprotégés.
6.matériel: vu le prix assez prohibitif des "blunts normaux", nous avons trouvé un matériau de substitution du tonnerre:
les nouveau bouchons synthétiques de bouteilles de pinard; c'est aussi solide que les autres, ça rebondi 5 fois mieux et c'est quasi gratuit (je n'ai pas consommé assez pour équiper nos 300 flèches blunts de compagnie, mais j'ai récupéré énormément chez pas mal d'amateurs); les artilleurs de Forest 2006 se les sont mangés en tir direct à 28 pas: pas un seul accident, pas une seule flèche cassée à l'impact.
7.Discipline: primordial pour éviter les accidents; les maréchaux de camps sont généralement des gens récléchis, et il importe que les capitaines de compagnies fassent suivre leurs directives à leurs troupes; pour moi ça semble couler de source, mais force est de constater, hélas, que c'est pas le cas pour tout le monde.
