Si on élargit un peu le débat…
Le fait de "fumer" c'est, dans les civilisations "anciennes" :
• soit un truc purement thérapeutique (du type phytothérapie)
• soit un truc dit (par nous) "chamanique", c'est à dire pour soigner, pour prendre contact avec une autre dimension de l'univers, pour acquérir des pouvoirs, etc.
(Je résume, hein…)
Le problème c'est que quand les "Européens" sont allés à la rencontre (!) desdites "autres civilisations", ils ont découvert quelque chose qui s'appelait le tabac, qu'ils y ont goûté, et que ça leur a fait un effet qu'ils ont trouvé intéressant.
A la suite de quoi ils ont importé le tabac et transmis l'effet en question, qui est devenu ce qu'il est convenu d'appeler "un plaisir" — ce qui ne l'était pas pour lesdites civilisations, vu que le but était thérapeutique (physique ou psychico-magique, selon les cas,voire les deux).
Et depuis, l'utilisateur occidental (depuis, les "Européens" se sont installés un peu plus loin, donc on dira comme ça) des choses qui se fument y cherche avant tout le plaisir alors que ce n'était absolument pas le but d'origine.
Donc, si on veut se remettre dans l'état d'esprit d'un utilisateur
anté-16e-siècle, peut-être qu'il faudrait faire une croix sur ce prétendu "plaisir".
Mais alors quel intérêt de "fumer" quelque chose si ce n'est pour un plaisir (inexistant
officiellement à l'époque qui nous intéresse, puisque sans traces détectables), ni pour une nécessité thérapeutique ou à visée magique, etc.???
Mais je dis peut-être des bêtises, dues à une certaine imprégnation ethno-anthropo…
PS : La solution, c'est d'aller fumer sa clope loin des regards, ou d'envisager des fumigations "histocompatibles" pour les cas d'urgence…

On peut aussi arrêter de fumer, ce qui finalement améliore la santé…
