ARBALETE MI- XIIIe SIECLE
Modérateur : L'équipe des gentils modos
Guillaume a dit;
Renaud, les premiers crochets de treuil à corde (ancêtre du moufle) retrouvés en fouille, étaient à double crocs avec et sans poulie. Il est donc difficile de les différencier des crochets double de ceinture, si ils ont existé.
Déduction logique et sans appel.
Renaud, les premiers crochets de treuil à corde (ancêtre du moufle) retrouvés en fouille, étaient à double crocs avec et sans poulie. Il est donc difficile de les différencier des crochets double de ceinture, si ils ont existé.
Déduction logique et sans appel.
Jacques à dit:
Que les systèmes d'armement des arbalètes ont évolués avec la montée en puissance des arcs au fil des siècles, que les énumérer demanderait l'écriture d'un livre ,que le crochet double de ceinture s'inscrit parfaitement comme une évolution du crochet simple et ouvre la porte à d'autres mécanismes.
Que la découpe géographique actuelle de la France est loin de celle du moyen age pendant lequel sont utilisés des mercenaires étrangers(ex Les Génois à Crécy)
et aussi que l'expérimentation offre des possibilités de compréhension , je conseille vivement de faire des essais avec crochets simples et doubles sur des arbalètes de puissance moyenne donc de 200 300 et 400 livres.
Puisqu'ils n'existent pas des crochets simples et doubles de ceinture
et un crochet double provenant d'un engin pas très connu
Que les systèmes d'armement des arbalètes ont évolués avec la montée en puissance des arcs au fil des siècles, que les énumérer demanderait l'écriture d'un livre ,que le crochet double de ceinture s'inscrit parfaitement comme une évolution du crochet simple et ouvre la porte à d'autres mécanismes.
Que la découpe géographique actuelle de la France est loin de celle du moyen age pendant lequel sont utilisés des mercenaires étrangers(ex Les Génois à Crécy)
et aussi que l'expérimentation offre des possibilités de compréhension , je conseille vivement de faire des essais avec crochets simples et doubles sur des arbalètes de puissance moyenne donc de 200 300 et 400 livres.
Puisqu'ils n'existent pas des crochets simples et doubles de ceinture
et un crochet double provenant d'un engin pas très connu
Modifié en dernier par jmc le mer. janv. 22, 2014 9:38 pm, modifié 1 fois.
Je me permets une très brève intervention concernant cette remarque, je pense qu'elle concerne les arbalètes du sieur Adrover (what else ?)Guillaume de Pensac a écrit : L'arc n'est pas historique, la forme de l'arbrier n'est pas sourcée, la noix est en métal, l'axe de la noix est en métal, le poids est prohibitif .., mais puisqu'il y a des acheteurs, pourquoi ne pas vendre du n'importe quoi ? Commerce oblige.
Les noix sont effectivement en métal pour des raisons de sécurité, c'est marqué sur son site, les noix en corne étant probablement à l'époque du consommable.
Ceci étant dit ce fabriquant accepte aussi de poser des noix en corne sur ses arbalètes.
Pour le reste il y a effectivement des aspects pas très histo sur ces arbalètes. Une reconstitution 100% histo serait beaucoup plus chère non ?
Cyril à dit;
Les noix sont effectivement en métal pour des raisons de sécurité, c'est marqué sur son site, les noix en corne étant probablement à l'époque du consommable.
Ceci étant dit ce fabriquant accepte aussi de poser des noix en corne sur ses arbalètes.
Pour le reste il y a effectivement des aspects pas très histo sur ces arbalètes. Une reconstitution 100% histo serait beaucoup plus chère non ?
Très juste, seulement mettre une noix en bois de cerf sur une arbalète qui n'a rien de médiévale, je ne vois pas l'intéret.
Pour un reconstituteur, le minimum est que sa reconstitution soit comparable quand a son aspect a l'original, c'est ce que j'ai fait faire pour la première. Après l'arc composite c'est l'étape suivante et effectivement ça a un coût!
Mais je ne serai jamais complaisant avec des fabriquant de matériel pas histo pour des reconstituteurs, si c'est pour des amateurs d'arbalètes, on peu hutiliser des arcs en fibre, dans ce cas pas de problèmes!!
Les noix sont effectivement en métal pour des raisons de sécurité, c'est marqué sur son site, les noix en corne étant probablement à l'époque du consommable.
Ceci étant dit ce fabriquant accepte aussi de poser des noix en corne sur ses arbalètes.
Pour le reste il y a effectivement des aspects pas très histo sur ces arbalètes. Une reconstitution 100% histo serait beaucoup plus chère non ?
Très juste, seulement mettre une noix en bois de cerf sur une arbalète qui n'a rien de médiévale, je ne vois pas l'intéret.
Pour un reconstituteur, le minimum est que sa reconstitution soit comparable quand a son aspect a l'original, c'est ce que j'ai fait faire pour la première. Après l'arc composite c'est l'étape suivante et effectivement ça a un coût!
Mais je ne serai jamais complaisant avec des fabriquant de matériel pas histo pour des reconstituteurs, si c'est pour des amateurs d'arbalètes, on peu hutiliser des arcs en fibre, dans ce cas pas de problèmes!!
JMC, peut tu nous communiquer le titre de ce superbouquin, écrit en allemand il me semble?
Tous ces éléments confirmeraient l'hypothèse que je faisait plus haut, ces crochets doubles se trouvent à l'est, tout comme la peinture et la statuette.
Tous ces éléments confirmeraient l'hypothèse que je faisait plus haut, ces crochets doubles se trouvent à l'est, tout comme la peinture et la statuette.
- Guillaume de Pensac
- Messages : 115
- Enregistré le : mar. févr. 26, 2013 11:50 am
Cyril, loin de moi l'idée de critiquer gratuitement tel ou tel marchand d'armes. Il faut bien que tout le monde travaille.
Renaud, ta remarque fort judicieuse apporte à se poser des questions"ces crochets doubles se trouvent à l'est, tout comme la peinture et la statuette", d'autant plus que j'essaie de mon côté de reconstituer une arbalète des années 1247 et en pays occitan, pour la Cie de Trencavel.
Comme toujours, il est nécessaire de se poser les questions: Quand ? Où ? et pour qui ?
Néanmoins il est indéniable que l'apport des informations transmises par vous tous fait avancer la connaissance. Et pour cela, je vous remercie de cette aide fort précieuse.
Renaud, ta remarque fort judicieuse apporte à se poser des questions"ces crochets doubles se trouvent à l'est, tout comme la peinture et la statuette", d'autant plus que j'essaie de mon côté de reconstituer une arbalète des années 1247 et en pays occitan, pour la Cie de Trencavel.
Comme toujours, il est nécessaire de se poser les questions: Quand ? Où ? et pour qui ?
Néanmoins il est indéniable que l'apport des informations transmises par vous tous fait avancer la connaissance. Et pour cela, je vous remercie de cette aide fort précieuse.
Crossbowmen spanning with 2 claw spanning hook, 1275-99 Northern Franc, Morgan Library M969 Bible with prologues f150r-2.
-
- Messages : 468
- Enregistré le : sam. janv. 23, 2010 12:00 am
- Localisation : METZ
Il me semble qu'il s'agit de cet ouvrage:
http://www.amazon.fr/gp/product/3938921 ... CSN8IXFNBL
http://www.amazon.fr/gp/product/3938921 ... CSN8IXFNBL
DUM SPIRO,SPERO...
ce n'est pas là que j'ai trouvé la photo,je viens de regarder dans le livre elle n'y est pas par contre c'est un très bon livre sur les arcs composites d'arbalètes(un peu difficile à lire pour moi mais beaucoup de photos et de croquis)Garin Le Lorrain a écrit :Il me semble qu'il s'agit de cet ouvrage:
http://www.amazon.fr/gp/product/3938921 ... CSN8IXFNBL
c'est sur ce site que j'ai trouvé la photo :http://www.themcs.org/weaponry/crossbows/crossbows.htm
- Guillaume de Pensac
- Messages : 115
- Enregistré le : mar. févr. 26, 2013 11:50 am
Tous les marchands vendent leurs arbalètes munies d’une lame de ressort située sur le dessus de l’arbrier. Cet appendice est qualifié d’élément de sécurité par les fabricants.
David Nicolle, que tout le monde médiéval connaît indique que cette pièce était utilisée pat les templiers, c'est ce qu’il explique au point 7.20 de la vidéo.
http://www.youtube.com/watch?v=8kJ50u4cEVs
Paradoxalement, il n’y a pas, à ma connaissance, dans nos musées d’arbalète munie de cette lamelle d’acier. Pourquoi ?
Mais quand est-il exactement ?
Est-ce qu’au Moyen Orient et principalement à Jérusalem on utilisait déjà au XIIIe siècle la languette d’acier pour maintenir le carreau sur l’abrier quand on tirait vers le bas? David Nicolle en est persuadé.
Ou est-ce que c’est appendice a été abandonné, par la suite car il générait plus d’inconvénients que d’avantages ?
Qui a une réponse à ce sujet ?
David Nicolle, que tout le monde médiéval connaît indique que cette pièce était utilisée pat les templiers, c'est ce qu’il explique au point 7.20 de la vidéo.
http://www.youtube.com/watch?v=8kJ50u4cEVs
Paradoxalement, il n’y a pas, à ma connaissance, dans nos musées d’arbalète munie de cette lamelle d’acier. Pourquoi ?
Mais quand est-il exactement ?
Est-ce qu’au Moyen Orient et principalement à Jérusalem on utilisait déjà au XIIIe siècle la languette d’acier pour maintenir le carreau sur l’abrier quand on tirait vers le bas? David Nicolle en est persuadé.
Ou est-ce que c’est appendice a été abandonné, par la suite car il générait plus d’inconvénients que d’avantages ?
Qui a une réponse à ce sujet ?
Je crois me souvenir que ce point à déjà été abordé quelque part sur ce forum, mais ça fait déjà un moment.
Personnellement, je pense qu'ils pouvaient utiliser une matière comme de la résine, de la glue ou quelque chose de
ce genre pour maintenir le carreau sur l'arbalète pendant un tir fichant.
Ce n'est qu'une supposition gratuite, mais ce serai peut être a essayer?
Personnellement, je pense qu'ils pouvaient utiliser une matière comme de la résine, de la glue ou quelque chose de
ce genre pour maintenir le carreau sur l'arbalète pendant un tir fichant.
Ce n'est qu'une supposition gratuite, mais ce serai peut être a essayer?
- soudard
- Messages : 241
- Enregistré le : jeu. janv. 06, 2005 12:00 am
- Localisation : Thorigné Fouillard
Pour le tir vers le bas, il y a aussi la possibilité d'avoir un talon de carreau qui fait à peine plus de la largeur de l'encoche de la noix, du coup, il reste coincé dans cette encoche sans perturber le départ du coup, vu la puissance développée par la corde.
" Les lances le Roi "
"Confrérie de la Corneille" - AMHE
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- Guillaume de Pensac
- Messages : 115
- Enregistré le : mar. févr. 26, 2013 11:50 am
Soudard, en effet le carreau coincé dans l'encoche de la noix résoud le problème de la tenue du trait sur l'arbrier et c'est peut être la solution satisfaisante que vous utilisez dans votre troupe.
Mais nous savons qu'au M.A. les traits d'arbalète étaient fabriqués en très grande quantité et devaient de ce fait pouvoir être utilisés par toutes les arbalètes du champ de bataille. Il est fort probable que les noix d'arbalètes ne possédaient pas toutes le même diamètre d'encoche. L'arbalétrier n'avait probablement pas le loisir de choisir dans sa trousse le bon carreau, celui qui resterait bien coincé. Mais peut être que je me trompe ?
Est-ce que David Nicolle (qui n'est pas le premier venu dans la recherche médiévale) serait dans l'erreur, dans son explication ?
Mais nous savons qu'au M.A. les traits d'arbalète étaient fabriqués en très grande quantité et devaient de ce fait pouvoir être utilisés par toutes les arbalètes du champ de bataille. Il est fort probable que les noix d'arbalètes ne possédaient pas toutes le même diamètre d'encoche. L'arbalétrier n'avait probablement pas le loisir de choisir dans sa trousse le bon carreau, celui qui resterait bien coincé. Mais peut être que je me trompe ?
Est-ce que David Nicolle (qui n'est pas le premier venu dans la recherche médiévale) serait dans l'erreur, dans son explication ?
- medieviste
- Messages : 4745
- Enregistré le : mar. sept. 12, 2006 11:00 pm
- Localisation : colmar
Tiens, il y aurait une étude à faire là : regrouper les noix existantes et mesurer l'écartement de l'encoche, histoire de voir si à l'époque il y avait un écartement "standard" et donc des futs de carreaux standards eux aussi ? C'est pas impossible à y réfléchir !
- soudard
- Messages : 241
- Enregistré le : jeu. janv. 06, 2005 12:00 am
- Localisation : Thorigné Fouillard
C'est sur que ma solution fonctionne surtout si l'on fabrique soit même ses carreaux. Je pense que la solution la plus probable reste l'utilisation d'une petite quantité de matière un peu collante... Surtout que le tir en site négatif reste assez peu courant, surtout en défense de place forte.
L'eventuelle utilisation d'une telle matière, soulève la question de savoir si les arbalétriers en emmenaient toujours avec eux (partie de sa trousse d'entretien avec une 2ème noix, du fil...) ou si ils utilisaient tout ce qu'ils trouvaient... Mais je pense que ça, on ne le saura jamais.
L'eventuelle utilisation d'une telle matière, soulève la question de savoir si les arbalétriers en emmenaient toujours avec eux (partie de sa trousse d'entretien avec une 2ème noix, du fil...) ou si ils utilisaient tout ce qu'ils trouvaient... Mais je pense que ça, on ne le saura jamais.
" Les lances le Roi "
"Confrérie de la Corneille" - AMHE
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