Pour le provençal: mfff....Sagiterra avait trouvé de la doc (enluminures) provençales (bréviaire de marguerite de provence? c'était à Pontoise, et franchement, vu le contexte: mémoire de poisson rouge), dont je me rappelle que "cela collait au corps" genre "saya".
Si on prends ce cher St Louis, roi de France: sa mère était castillane... et s'est radinée quand même avec ses fringues et sa "mode".
Je sais pas par contre si il était de "tradition" à la cour de France (ou d'ailleurs...), du moins, que la fiancée soit OBLIGEE de larguer sa garde-robe au "profit" de s'habiller uniquement dans le style du pays du mari.
La question se pose à nouveau pour la femme de St Louis, provençale si il en est...et reconnue pour être TRES coquette. Niveau compte de dépense, le tissu (la couleur...), matos de broderie, etc: y avait. Les comptes ne disent pas comment on coupait les tissus ni quel "modèle" on en faisait (et m....).
=> je ne discute pas des "particularismes" de chaque "région"...
On retrouve cela plus tardivement (je saute quelques siècles, mais le paralléle est intéressant! et la "mentalité humaine" chage pas tellement non plus!): période Louis XIV: on faisait des "poupées de mode" envoyées jusque dans les "colonies" (pas mal loin, quoi...) que les dames au loin puissent VOIR la "mode de Paris".
Certaines poupées existent encore (Albert et Victoria, Londres), ce qui n'empêche pas que si paris "donnait le ton", les dames, au loin, s'inspiraient.. et faisaient suivant leurs goûts, leur "localisation" etc...qu'elle fussent anglaises (et/ou aux Amériques), françaises à "Patavaurla", etc. Chose qu'on peut remarquer ans les portraits peints de l'époque. Assez intéressant à observer!
Des fois, la "mode" partait, du coup, dans "l'autre sens"... et des "exotismes" surgissaient " dans la "mode de Paris".
XIIème et XIIIème: plus d'échanges et de commerce que ce qu'on admet, moins "rapides" (quoique...).
Je te raconte pas ce qui transite à Marseille à cette période, mais c'est assez hallucinant!
Et ce qui vient d'où et où cela file: idem!
Dessous chics:
Clair que y a pas photo entre les dessous coquets d'une gamine, même infante, et d'une adulte!
Sinon: Provence:
1/ pas d'industrie textile de laine, effectif: l'eau est trop calcaire... (le textile en Provence, Annie Roux, Edisud) + climat "trop sec" pour les textiles libériens (là, je te jure que c'est pas faux!)
2/ faut que je retrouve, mais des patelins étaient spécialisés en broderie (mais je sais plus OU j'ai trouvé cette info, pas retenue plus avant... mémoire poisson rouge)
3/ le "boutis": toue ressemblance avec la courtepointe de Sicile (une autre partie est à Londres) n'est pas le "pur fruit du hasard... (Medieval and Textiles clothing 5)
Sinon, le tissu de la robe:
Coton en Castille: tranquille! il est planté depuis l'arrivée des musulmans en Espagne, le commerce roule, le savoir-faire aussi...
Bon choix!
je colle dans un coin de cervelle que tu chasses du provençal...si je trouve, je te dis.