lun. sept. 01, 2008 11:16 am
Je rejoints Yarwann
Le débat de coexistence "chausse fermées chausses ouvertes ?" revient, à mon avis, au même que "chapel plat ou chapel rond ?" " trou d'aération des heaumes rond ou carré?" "gambison à moufle, à gant ou mains libre?" "haubert ou haubergeon pour du sergent?"
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- Premier aspect, l'artisan:
Les haubergiers ont appris à faire des chausses lacées et transmis longtemps cette pratique, d'autres ont modifiés la façon de les faire, et on eu le droit de le faire, n'oublions pas qu'en cette période, l'artisanat est fortement règlementés et surveillé, la libre entreprise n'existe pas, le maître et l'ouvrier ne font pas toujours ce qu'ils veulent, ils doivent soumettre les nouveautés à des juges, d'où des écarts de productions significatifs entre les villes d'un même domaine.
- deuxième aspect, l'utilisateur:
Nous avons, aujourd'hui des considérations qui sont énormément esthétiques, on veut avant tout tendre à une certaine apparence.
L'utilisateur de l'époque, lui a des considérations pratiques et personnelles: Un combattant préfèrera une protection plus optimale, alors qu'un autre favorisera la mobilité, ou encore tout simplement une question de poids, un ou deux kilo peuvent faire une différence de confort.
Si l'on veut reproduire le chevalier de Truckmuche qui vécu à Pétaouchnock, mieux vaut reproduire les sources s'y reportant, mais en se donnant les moyens de le faire jusqu'au bout.
Si on veut reproduire un homme d'arme sans plus de détail que la date, faire en fonction de ses convenances personnels et choisir dans les sources, en évitant les particularités.
Mais ce n'est qu'un humble avis...