ven. avr. 24, 2009 7:16 am
@ Bertrand : légèreté ne rime pas forcément avec fragilité : là où le débat fait tache d'huile, c'est que l'écu peut être léger et solide à la fois : par exemple en fixant les planches bord à bord mais avec la technique des rainures-languettes, ça n'alourdira nullement l'écu, mais il sera autrement plus solide. Ou encore la technique du contreplaqué, croiser des lattes fines et les superposer, technique connue des Romains, Mréo et Caro !
@ Kunz : j'ai élaboré cette théorie depuis un an, lorsque j'ai croisé Apud Angeron et Historia Vivens qui avaient expérimenté des coupes à l'épée sur écu en bois couvert de cuir : l'épée se plante dedans, certes, mais après le coup, on a l'air tout con avec une lame emprisonnée dans le bois.
D'une ça vient calmer les (trop) nombreux partisans du "l'épée coupe tout, c'est une arme de la mort qui tue, elle est trop trop puissante !"
De deux, couper pour couper est idiot, et justement l'arme aiguisée peut se retourner contre son utilisateur dans ce cas présent : présenter volontairement la tranche de l'écu à un adversaire trop bête, trop bourrin ou trop pressé pour que sa lame se plante bêtement dedans !
Cependant, ça marcherait tout aussi bien avec un écu à planches maintenues par rainures-languettes ou même "contreplaqué", donc ... on retombe toujours sur le même problème !
Reinhardt von Rappolstein