arret de lance

[le survivant]

on peut on voir une reconstituée ici :
http://www.bractea.freha.pl/armour.html

[jean marie]

désolé mais c'est pas une brigandine et c'est du 14ème.en tous c'est très intéressent cette armure recouverte de "velours",merci survivant.

[Ysengrijn]

La distinction brigandine-plastron n'est pas si évidente. Dans le livre "The armourer and his craft" de Ffoulkes, il est mentionné que certaines brigandines étaient renforcées de deux plaques pectorales plus larges. Le dernier exemple subsistant de ce type de brigandine est au Waffensammlung de Vienne, comme le dit Le Helmier dans post précédent. Plusieurs de ces plaques pectorales de renfort ont été retrouvées alors que le reste des brigandines sur lesquelles elles étaient fixées ont probablement péris au court des siècles. Un exemple de ces plaque de renfort est celui montré par Le Survivant, celle du Khalkis museeum. Cette pièce a été prise comme butin par les Turques aux Vénitiens en 1470. On sait donc qu'elle était en usage à cette date.

[Ysengrijn]

Les brigandines fermées sur les côtés ne sont pas exclusivement datée du 16ième siècle. On en trouve déjà vers 1470.

Ordonnance de Bohain en Vermandois, 13 novembre 1471 :

"Le coustillier portera brigandine ou corset fendu aux côtés à la manière d’Allemagne, gorgerin, salade, flancars, faltes ou braies d’acier, avant-bras à petites gardes et gantelets."

Pour la présence de plaque avec arrêt de lance, leur présence est attestée par le texte suivant :

Ordonnance d'Abbeville, 31 juillet 1471 :

"Le coustillier de l’homme d’armes sera armé par devant d’un plastron d’acier ou de fer battu avec arrêt, et par derrière de brigandine ; s’il ne peut trouver cet habillement, il se pourvoiera d’un corselet de fer avec arrêt, et s’il ne peut avoir qu’une brigandine, pour la première fois, il la couvrira d’un plastron à arrêt. Il aura en outre une salade, un gorgerin, petits garde-bras, avant-bras, gantelets ou mitons, selon l’habillement de corps qu’il se sera procuré. Il portera une bonne javeline, ou sorte de demi-lance, ayant poignée et arrêt, avec ce une bonne épée de moyenne longueur, droite, qu’il pourra manier à une main, et une bonne dague d’un pied, tranchant des deux côtés."

[le helmier_]

Ce n'est pas très clair ; on peut comprendre que c'est le corset qui est fendu aux côtés.

Le mobilier archéologique le plus ancien correspondant date de 1490.