medieviste a dit :
Ah bon c'est plus le cas ? Première nouvelle...
Pour les phénomènes de modes, ils existent bel et bien : l'usage de boutons sur les cottes (manches, cols, et même parfois côtés de la cotte ou de la cotte hardie) est très fréquent à partir de 1250 environ en terre germanique, à tel point que ça va "débarquer" 80 ans plus tard en France avec les pourpoints bourrés de boutons à gogo...
De même la "cotte de plaques" semble être née entre terre germanique et slave vers 1250 pour timidement arriver ensuite dans le reste de l'Europe (et encore, pas partout)
A l'inverse les plates de bras ou de jambes, pourtant existantes dès 1250-1280 (de façon ultra anecdotique) en France ou Angleterre sont totalement inexistantes dans l'empire germanique avant 1320 environ...
Et dans certaines sources textuelles (romans de chevalerie, chansons de geste, testaments ou autres) il y a souvent des allusions à telle pièce de vêtement civil ou militaire réalisée "à la mode de ..." (suit telle ou telle région/pays)
Tu as entièrement raison. Et cela apporte de l'eau à mon moulin car on peu s'appuyer sur les chansons de geste qui avec force details nous comptent comment tel personnage se fournissait en tissu, armes et hauberts, montures, parfois très loin de chez lui pour disposer du nec plus ultra, qualitativement parlant.
Donc, il ne devait pas être rare d'avoir des personnages équipé avec du materiel germanique pourquoi pas et d'ailleurs, toi qui connais Erik D. Schmidt et le travail qu'il a produit, notamment sur le haubert ne me dira pas le contraire.
Donc, il devait exister à cette époque, en fonction des moyens financiers, des avancées technologiques, des envies de chacun et de l'origine géographique, un brassage de materiels de qualité, de provenance et d'époque très variées. La standardisation n'est surement pas un trait représentatif de l'époque féodale.
Ne soyons pas plus royaliste que le roi. Même si j'adère au principe de choisir un lieu, une periode pour un personnage, n'oublions pas la démarche qui elle prend et doit prendre en compte c'est mon avis, des données contextuelles, des interprétation spirituelles qui elles ne sont pas scientifiques mais que certains appelerons variables, d'autre capilotractations. Nous ne faisons pas de la science, mais tout au plus de l'interprétation. Quelles sont tes sources, ok mais aussi, quelle est ta démarche. Celle ci doit être cadrée certes, mais pas à outrance. Ca n'est que mon humble avis.