Salut Yvan,
Ta question est très pertinente. Il est vrai que les sources (de celles que je connais)ne montre pas de telles décorations sur les gambisons, surtout quand on sait que c'est un vêtement de guerre "consommable". Il suffit d'en avoir porté pour comprendre que ça durée d'utilisation est limité par les matières employées, la sueur qui bouffe le tissus, l'usure au combat etc. Le peu de source archéologiques montre aussi que ce vêtement ne fait pas l'objet de recyclage, qu'il ne semble pas se transmettre au sein d'une famille. Bref, tout porte à croire (a vérifier tout de même) que le gambison est un "outil" qu'on jette après usage.
En revanche, et c'est là que le capilotractage commence, on sait qu'a partir d'un certain niveau social (les chansons de geste l'attestent) on a tendance à tout richement décorer: écus, sellerie, heaumes, épées, baudriers et fourreaux etc. On sait aussi qu'à l'époque qui nous intéresse, la couleur est de mise; on peint et décore tout, même les animaux parfois.
Sur cette base, je me suis permis de mettre une passementerie sur le bas de mon gambison (voir l'article sité plus haut).
Cependant, j'admet humblement avoir pris quelques libertés, non sans les étayer un petit peu, avec les sources iconographiques.
Vala vala.
