Oulà...tu dors bien la nuit...?
Rolland de Glabbecke a dit :
Voilà exactement ce qui m'intrigue !
Ce terme de "copper" retrouvé un peu partout pour désigner ce métal. C'est exactement çà qui me pose problème, comme tu le résumes bien !
Oui, c'est devenu une manie. Je ne te parle même pas en ce qui concerne l'antiquité...
Le bronze, j'y ai songé aussi : je ne sais pas si la lourdeur du métal aurait rendu possible son utilisation pratique pour des gantelets de ce type. Qui plus est la mise en forme aurait posé des soucis de confection, non ? Ca se martelle à chaud ou à froid, le bronze ? (je rappelle que je suis pas métallurgiste et que je ne connais que très peu de notions des métaux !)
Le bronze se coule (à chaud, ça facilite les choses

) ou se forge à froid à partir de plaques de bronze (encore très onéreuse actuellement). C'est très (trop!) maléable en fine couche, donc facile à travailler. Ca tord plus que ce que ça casse.
Le laiton, oui, j'y ai aussi pensé ... qui plus est, il est utilisé souvent en guise de décoration surtout pour cette période. Qu'il s'agisse de pièces de harnois, de hauberts, d'armes ... etc. Mais là aussi, je me posais des questions de solidité et de résistance !
Le laiton est plus cassant que le bronze (donc, moins déformable!) mais reste relativement résistant, pas autant que l'acier certes, mais beaucoup plus que ce que l'on imagine. On trouve bon nombres d'épées XIVème-XVème ayant servit à la guerre avec gardes et pommeaux entièrement en laiton massif. Il en est de même pour les épées et sabres des époques futures. Je pense que cela est assez significatif. Par contre, c'est beaucoup plus onéreux.
Bien sûr, un coup bien violent sur un gantelet de fer ou sur un gantelet de laiton : ca fait mal ! Evidemment ! (Je sais ce que c'est !). Mais là où le fer tiendrait le choc ... est-ce que le laiton pourrait en faire autant ?
Non, pas vraiment, mais il se pourrait qu'une tôle de laiton recouvre une base de gantelets en fer.
D'ailleurs ... les gantelets reconstitués ... eux ... sont en quelle matière ? Les restaurteurs doivent le savoir, mais je n'ai pas la réponse. D'où mes questions ...
Il faudrait écrire un courrier aux restaureurs, mais je doute fortement qu'ils daignent répondre à de pauvres mortels... J'essaierai de me renseigner sur myarmoury.
Le compromis "beauté" et "sécurité" en vaut-il la chandelle ... ?
Ou alors ... gantelets d'apparat, comme le proposiat Thillo ? Ce ne serait pas les premiers qui nous soient parvenus, bien que ce soient certainement (à vérifier ?) les plus anciens...
Evidemment, cela parait logique dans un premier temps. Pourtant, sur les iconographies représentant des scènes de guerre, on retrouve un procédé visant à dorer certaines partie des armures des nobles de hauts rangs. Est ce pour mieux les discerner? Ou bien est-ce un rapport fidèle de la réalité? Car les pièces en question sont le plus souvent des gantelets, des cubitières et des genoullières et cela correspond aux rares pièces "dorées" retrouvées.