Pour rebondir sur la réponse d'Adhémar, tu trouveras plein de renseignements chez Pastoureau.
Mais attention : plein de réponses que tu n'aimeras pas forcément
![special [img]kator/smiley33.gif[/img]](./images/smilies/smiley33.gif)
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Ce cher Pastoureau est devenu la petite bêbête noire de Fief. Pour rire, on le site souvent. On est plusieurs à aimer le vert et mon homme avait aussi ses armes avec du sinople. Du coup, il a failli avoir sa photo sur une cible à fléchettes.
D'après lui, le vert est le résultat de teintures de mauvaise qualité, qui tiennent avec un mordant de mauvaise qualité (urine par exemple), donc plutôt présente chez les pauvres. Et la profondeur de la teinte ne devait pas tenir.
Il dit que le vert n'était pas obtenu par mélange de bleu et de jaune car :
1 - les mélanges n'étaient pas très appréciés à cette époque (très rapide résumé d'une argumentation plutôt bien construite)
2 - les deux teintures étaient autorisées dans des ateliers différents. (d'un côté les teinturiers jaunes, rouges, de l'autre, bleus).
Maintenant, à partir de ces faits, il faut savoir digresser tout en les gardant à l'esprit.
On retrouve trace du vert dans beaucoup d'écrits 12-13e, surtout des romans, mais il faut prendre ces sources avec des pincettes toujours selon Pastoureau.