Même si nous n'avons plus l'habitude, le vendeur ambulant, c'était vraiment très courant et ça l'est encore dans certains pays, notamment en Asie où une grande partie de la population achète notamment son repas de midi aux échoppes ambulantes.Bérégond Fier-à-bras a dit : autrement, dans toutes les villes, on trouve des tavernes, des auberges, des vendeurs ambulants, que Bruno Laurioux a qualifié de "fast food médiévaux", qui tous proposent au voyageur éreinté tout un assortiment de mets qui viendront le réconforter
Lien vers un article vulgarisé sympathique sur "manger dans la rue au Moyen-Age" : http://www.fureurdesvivres.com/news/man ... -moyen-age
Je pense que certaines données peuvent être plutôt Renaissance mais il y a une base intéressante.
Quelques noms et définitions des "hamburgers" de l'époque :
Rissoles : chaussons à la viande ou à la moelle frits.
Talmousses : préparation au fromage dans une croute de pâte en forme de tricorne
Oublies : Gâteaux de pâte légère cuits entre deux fers plats chauffés au rouge, sorte de gaufres
Echaudés : cercles ou morceaux de pâte bouillis puis rôtis au four.
Darioles : petits flans en croûte
Fouace : pâte à pain amélioré cuite sous la cendre.
Nieules ou nioles : ruban torsadé de pâte non levée, bouilli dans une eau additionnée de cendres de sarments, découpé en morceaux qui sont et séchés au four.
Et pour donner quelques idées "à reconstituer", un petit extrait :
Les crieurs des rues
«Chaudes oublés renforcies» criait l’oublieur «galètes ou chaudes eschaudez» le boulanger et «Chaus pastéz i a et chaus gastiaux» le pâtissier.
Les employés des artisans étaient envoyés dans les rues vendre aux passants les nourritures qui pouvaient se manger à la va vite. Chacun attirait l’attention des badauds par un cri bien spécifiques, on imagine assez aisément la cacophonie des certaines rues.
On pouvait ainsi se sustenter de petits pâtés chauds qui étaient des pâtés en croûte, de flans, de tartelettes, de gaufres, de fouaces, de nieules, de brioches. Sans oublier les marchands des quatre saisons qui vendaient à la pièce des fruits et des légumes et les porteurs d’eau qui servaient au gobelet et les laitières qui offraient du lait au détail. Pour ceux qui désiraient du vin, il suffisait d’aller avec son pot chez le tavernier qui vendait, lui aussi «à huis coupé et pot renversé»