[Internet] Phyllis et Aristote

[turold]

je viens de trouver ceci quelqu'un pourrait il m'en dire plus

[oriabel]

Jeu de cour !

[cassetrogne]

Oui, maitresse !

[brunal]

C'est quoi la source ?
Ca pourrait pas être une illustration inspirée d'un "livre des merveilles" décrivant des pratiques et coutumes de cultures lointaines ?
Ou juste un gros délire de l'illustrateur, il y a des bouquins avec plein d'illustrations rigolotes, sans réelle signification comme ça :
par exemple...

[LeLong]

Et oui l'alcool a encore frappé un artiste

[turold]

c'était sous titré:la chute d'Aristote
en tout cas ils ont l'air de bien s'amuser!

[gungnir_]

En fesant des recherches sur la chasse au sorciéres( oui oui je sais c fin du haut MA mais bon )..., je suis tombé sur ce site http://membres.lycos.fr/chassesorcieres ... pale14.htm parlant de la condition fémine ou j'ai trouvé cette image http://membres.lycos.fr/chassesorcieres/pagepr8.gif qui m'fait pensé a ton image. Il est dit que la femme est l'origine du Mal depuis Eve... bref qu'elle a tous les vices et que en plus elle serait faite pour faire souffir son mari (ce qui arrange bien l'affaire des moines celibataires)
Et donc pour en revenir a ton image, cette posture selon les auteurs de ce site aurait pour bute de ridiculer le mari
Alors penses tu que cela est un rapport avec cette peinture de Moyen Age?
En ce qui concerne Aristote http://www.infoscience.fr/histoire/port ... stote.html tu peux voir dans ce site qu'il est mort de maladie à 62 ans donc je ne vois pas de relation avec son "eventuel chute" je sais pas...

Quelqu'un sait?

[jehan2]

il me semble effectivement que ce soit allegorique...
Sympa ce site.

julien

[alexandra]

Ne serait-ce pas une représentation de Phyllis et Aristote ?
cf "Le Lai d'Aristote", je sais pas quelle époque.

Edit :

Aristote enseignait la sagesse à Alexandre. Craignez la femme ! disait-il sans cesse. Son élève aimait alors passionnément un jeune indienne et Aristote voulait l'en détacher. Cette dernière, prévenue par Alexandre, résolut de se venger en séduisant le vieux barbon. Aristote ne tarda pas à être pris dans les filets de l'enchanteresse, qui lui déclara qu'elle ne serait à lui qu'après avoir chevauché sur son dos. C'était dur, mais ce philosophe morose était follement épris. Il céda. Sellé, bridé, il se transforma en quadrupède. La maîtresse d'Alexandre se mit en selle, et lorsqu'elle tint Aristote en cette posture ridicule, elle se mit à chanter un lai d'amour. Aussitôt Alexandre apparut et se moqua de ce grotesque équipage. Le philosophe s'en tira par une spirituelle moralité

http://culture.cg44.fr/Musee/collection ... sdaqu.html

[Olivier de Termes]

Jeu de cour !

Ou jeu de chambre ...... (dehors je suis déjà )

[michel de waulsort]

Le sujet est plutôt "Aristote et Phyllis" déjà souvent traité ailleurs :


Aquamanile en Bronze d'Allemagne du Nord, fin XIVe, début XVe


Gravure d'un maitre anversois du XVIe


Pour les curieux, c’est une des différentes représentations de la légende satirique d’aristote et phyllis datant de la fin du quinzième siècle.
Apparaissant au moyen-âge, la légende raconte la folie des hommes sages en illustrant le pouvoir que les femmes auraient sur ceux-ci, victimes dans la bataille des sexes.
On croyait que, pour ce qui a trait aux femmes, mêmes les plus grands philosophes peuvent aussi faire des folies, tout comme l’ont été salomon, samson, hercules et virgile.

Voici l'anecdote exacte :
"Aristote enseignait la sagesse à Alexandre. Craignez la femme ! disait-il sans cesse. Son élève aimait alors passionnément un jeune indienne et Aristote voulait l'en détacher. Cette dernière, prévenue par Alexandre, résolut de se venger en séduisant le vieux barbon. Aristote ne tarda pas à être pris dans les filets de l'enchanteresse, qui lui déclara qu'elle ne serait à lui qu'après avoir chevauché sur son dos. C'était dur, mais ce philosophe morose était follement épris. Il céda. Sellé, bridé, il se transforma en quadrupède. La maîtresse d'Alexandre se mit en selle, et lorsqu'elle tint Aristote en cette posture ridicule, elle se mit à chanter un lai d'amour. Aussitôt Alexandre apparut et se moqua de ce grotesque équipage. Le philosophe s'en tira par une spirituelle moralité : <<Avais-je raison ? Voyez comment l'amour change en bêtes les gens d'esprit !"

[alexandra]

Heu... qu'est ce que j'avais mal dit dans mon message ?

[sainte gudule]

Il l'a pas lu, t'es une femme ...

(oui, je sais où est la sortie, poussez pas j'y vais)

[lord riri ii]

cid a dit : je viens de trouver ceci quelqu'un pourrait il m'en dire plus

Ca donne envie