ven. avr. 01, 2011 3:54 pm
Ah euh ? A dire vrai je pensais même pas aux mêlées, pratiquant personnellement les combats de type duel chorégraphié, j'avoue avoir zappé le côté mêlée, mais c'est clair que ça peut offrir une lumière sur ce qui se passe dans le choix d'une épée : le type qui veut faire de la mêlée et qui veut à tout prix castagner et gagner en étant le plus rapide choisira systématiquement une épée hyper légère pour gagner en vitesse : ce qui prime en mêlée actuellement c'est la touchette, et faire un "gili" à l'épée contre un type en haubert-gambi suffit à "le tuer" dans les mêlées de reconstit'.
En pareil cas en effet, le choix de l'épée légère sera un choix à 100 % contemporain n'ayant rien à voir avec une démarche de reconstitution (et qui plus est l'épée en question sera souvent une grosse merdouille à la Jiri, BBK et j'en passe)
Pour de la coupe, en revanche, Gaël me confiait justement que ses clients recherchent majoritairement l'épée la plus légère possible, et à l'exception d'un seul de ses clients qui lui a commandé une épée méga lourde, tous les autres choisissent invariablement les modèles les plus légers possible.
Pour l'équilibre et le poids des pièces archéo, il y a de tout, de l'épée pesant 680 gr (eh voui, j'en ai vu une de 680 gr...) à celle pesant 2200 gr ; maintenant sur un champ de bataille du XIIIe, entre deux gugusses en panzer (gambi-haubert) qui se flanquent de grands coups en travers de la gu..., on peut avancer raisonnablement qu'à coup égal, les dégâts infligés par une épée de 1100 gr n'auront pas autant d'impact que ceux infligés par une épée de 1400 gr par exemple.
A contrario, dans un combat civil sans armure, les deux mêmes coups auront certes un impact différent, mais celui porté par l'épée de 1100 gr se suffira à lui seul et invalidera le type de toutes façons, si ce n'est qu'il aura pu être porté avec une plus grande vitesse.