


Modérateur : L'équipe des gentils modos
Le problème n’est la source, mais l’interprétation qu’on en fait. Lorsque j’ai vu pour la première fois le psautier de Stuttgart, je me suis enflammer et j’y ai vu un catalogue la redoute du costume carolingien. Je pense que je n’ai malheureusement pas été le seul et je constate aujourd’hui les erreurs commises, par moi ou par d’autres. Le travail d’acceptation pour corriger les erreurs va être long et difficile, c’est pour cette raison que je commence par moi. Dans les modifications, il y a la tunique pas assez large au corps et trop aux poignets. L’aspect général du costume trop oriental, après analyse iconographique. Il va de soit que cette analyse n’a pas été fait par moi, mais par une personne pour qui c’est le métier. Je ne vois pas sous quels critères sérieux je pourrais mettre ses compétences et son analyse en doute. Elle a eu la gentillesse de répondre à un doute et n’a fait que le confirmer. Le plus gros travail va être de faire comprendre aux autres qu’ils ont fait la même erreur, et de voir, combien chercheront à la corriger.Le Goupil a écrit :Connaissant Warulfe, je me doute qu'il n'y a pas eu mauvais sourçage au départ. Après, notre interprétation à tous évolue, et c'est sain et normal. C'est ce qui est péremptoire, dans un sens ou dans l'autre, qui est foireux !Hermelind a écrit :Quant au costume de Warulfe... C'est une remise en cause de l'interprétation des sources utilisées... Vaut mieux que ce soit lui qui explique
Tu connais ma femme?Parce que dans ce cas de figure, on peut douter de tout le monde ! Je suis bien placé pour savoir que même des "professionnels", universitaires patentés ou archéologues confirmés et "gradés" font aussi d'innombrables erreurs d'interprétation ! Donc, sans vouloir vexer cette personne (mais je vois pas qui c'est, hein ! ), toute interprétation est subjective, qu'on le veuille ou non.
Ce que je vais appliquer aujourd'hui, ne sera peut être plus valable demain. Ce que je combats n'est pas l'erreur en soit mais sa non reconnaissance et l'immobilisme qu'elle entraine. Certains d’entre vous ,dont toi goupil, avez appliqué cette manière de progresser et enseigné aux autres de faire de même et je t'en remercie.Le Goupil a écrit :Pour poursuivre sur le sujet, je note que certaines interprétations de support iconographiques sont parfois subitement décriées et rejetées en bloc sous le seul argument que les sources archéos ne montrent pas la même chose. Or, les sources archéos sont autant partiales et autant (voire plus !) partielles que les sources iconographiques ! On peut trouver une cotte avec un type de patron pour une période donnée dans une région précise sans que cela signifie automatiquement que toutes les cottes de ladite région durant ladite période était faites sur le même patron ! Et rien ne prouve que LE vêtement conservé dans un musée et soi-disant représentatif d'une aire chrono-culturelle donnée soit réellement représentatif et ne soit pas au contraire une exception, voire un truc mal fait à l'arrache, même si d'un seul coup, tout le monde va faire le même patron en déclarant que c'est le seul valable pour ladite aire chrono-culturelle (me dites pas que ça n'arrive jamais, ça, hein !). Non, il n'y a pas UN type de patron valable pour un vêtement donné dans une région et à une certaine époque, mais vraisemblablement des centaines de possibilités différentes, en fonction d'innombrables facteurs !!