Dans le cas d'une bataille sur terrain "ouvert", on est bien d'accord Yvan. Ce type de bataille est effectivement rare au 13e en occident, et je pensais plus à des cas ou il se retrouve volontairement et dès le départ à pied.Yvan de Tergate a dit :
Sur ce point j'émettrais des réserves. Au XIIIe, un chevalier ne combat au sol que s'il y est contraint, genre il a été mit au sol durant un combat. Dans ce cas (c'est très bien décrit dans le dimanche de Bouvines justement) il essaye par tous les moyens de remonter à cheval au plus vite, généralement aidé par ses hommes de pieds. Et de toute façon, une fois tombé, je doute qu'il enlève son casque : ce n'est pas facile au milieu de la cohue et il est en position de faiblesse. Autant garder un maximum de protection au milieu de la piétaille ennemi qui s'en donnera à coeur joie sur cette cible de choix !
Je pensais notamment aux sièges, encore que j'avoue ne pas très bien connaître le rôle des chevaliers lors d'un siège au 13e (je vais fouiller un peu plus). Mais même sans parler d'assaut et de combat à pied, il devaient au moins je pense être présents pour superviser les travaux des ingénieurs, des piétons (dans les 2 camps). Même à distance, çà ne devait pas être sans risque (on es bien dans une situation de combat), mais dans ce cas la nécessité de communiquer facilement devait primer sur le risque de prendre un coup.
(à ce titre il serait intéressant de savoir si Simont de Monfort avait son heaume lorsqu'il s'est fait tué d'une pierre en pleine tête lors du siège de Toulouse-1218)