lun. juin 05, 2006 11:03 am
Au XVIe, la vision de l'armure est d'allier la qualité au combat (j'ai pas dis que c'étais pas bien, c'est le fabricant du XVIe qui l'as dit...), à une esthétique nouvelle... le gothique perdure dans le Saint empire, mais, en France, le Milanais est considéré comme trop gros (rapport à la taille des cubitières et des spallières), et trop sobre.
Les encres des artisans (représentant des poses de "manequin de mode", canne de gentilhomme à la main, si on permet cet anachronisme), illustrent parfaitement cette nouvelle vision. L'armure, qui conservait dans les périodes antérieures un aspect correspondant à une intention pure de protection (les cannelures gothiques ont servi un esthétisme certain, mais ont pour origine une vocation de solidification de l'armure), devient un objet de parrade, plus coloré et décoré. On entre dans une période ou le vide visuel (le lisse sobre du milanais par exemple) est considéré comme brut et inesthétique (moi perso je préfère)...
C'est juste un effet de mode. Je vais voire si je n'ai pas bazardé à la poubelle le numérot d'Histoire en question, sinon, j'essaierais de trouver d'autres dessins d'époque illustrant ces nouveaux critères de beauté...