Evocation d’un siège peint du XIIIe siècle
Depuis plusieurs années nous avions le projet de produire un siège destiné à un personnage important, autrement dit détenteur d’un pouvoir. Une rapide revue des sources des XIIe et XIIIe siècles (enluminures, sculptures, gravures sur sceaux ou pièces de monnaie) confirme que les figurations de sièges ne manquent pas. Le plus souvent il s’agit de la chaise dite curule, parfois d’une banquette. Tout à la fois représentations symboliques et réalités (des sources archéologiques de ces sièges existent), ces éléments de mobilier semblent issus d’une longue tradition dont la littérature contemporaine fournit elle aussi un témoignage : le terme de faudestuel (du vieux-francique faldistôl « siège pliant ») est associé à une reine (Roman de Tristan, du poète anglo-normand Béroul, vers 1170), un roi (Roman de Renart, 1250, vers 8263) ou encore César (Roman de Dolopathos ou Roman des Sept Sages, au XIIIe siècle), confirmant qu’il s’agit bien d’un accessoire de pouvoir, dans un contexte laïc et religieux. Satan lui-même trône sur le sien, à l’entrée de l’Enfer, dévorant à pleines dents les âmes des damnés (« Damnation des Juifs », Hortus deliciarum, vers 1150-1200).
Source bibliographique :
Jean Baptiste Boniface de Roquefort, Glossaire de la langue romane, Paris, Edition Crapelet, 1808. Vol I, page 579, article faudestuel.
I – Un exemple français qui se distingue de son modèle germanique
Les sources figuratives françaises appartiennent dans leur très grande majorité au corpus des sceaux, puis à celui des monnaies royales en or. La Chancellerie proposait un modèle pour les premiers qui était ensuite étendu aux secondes. A l’évidence, un lien stylistique étroit reliait les deux domaines. Le roi de France est représenté en majesté (Figures 1 à 7), assis sur la chaise curule à protomés d’animaux qui fait son apparition sur le second sceau de Philippe 1er en 1180 (Figure 1). Le souverain tient un sceptre long, le bacalus (représentatif du pouvoir judiciaire) et un sceptre court, la virga (symbole de pureté et de sagesse). La série de sceaux fait clairement ressortir la persistance d’un modèle quasi figé, mais dont l’élaboration concilie à la fois une influence « étrangère » et une marque originale.
Sources :
Figure 1 : Philippe 1er (1060-1108) http://his.nicolas.free.fr/Histoire/ListeRois/Capetiens/PhilippeI/PhilippeI.html Son sceau montre « le roi assis sur un trône orné d’avant-corps de lions et placé sur une estrade ; outre la dalmatique, Philippe Ier porte un manteau attaché par un fermail à trois pointes et tient de la main droite une verge et de la gauche un sceptre orné de noeuds et terminé par une fleur de lis. La légende, comportant le mot PHILIPPVS bien orthographié et écrit en entier, en est : PHILIPPVS DeI GRatiA FRANCORVM REX ».
http://elec.enc.sorbonne.fr/cid/cid1992/art_04
Figure 2 : sceau de Philippe Auguste (1180 - 1223) Archives Nationales de France SC-D157 https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Sceau_de_Philippe_Auguste._-_Archives_Nationales_-_SC-D157.jpg#filehistory
Figure 3 : sceau de Louis VIII (1223 – 1226)http://www.sigilla.org/fr/sgdb/sigillant/30638
Figure 4 : sceau de Louis IX (1226 – 1270) http://www.sigilla.org/fr/sgdb/sigillant/11832
Figure 5 : sceau de Philippe III le Hardi (1270 -1285) http://www.sigilla.org/fr/sgdb/sceau-type/2686
Figure 6 : sceau de Philippe IV le bel (1285 – 1314) http://www.sigilla.org/fr/sgdb/sigillant/1191
Figure 7 : médaille en plomb de Charles VI vers 1322 (1380-1422)
Les sceaux des premier Carolingiens (Charlemagne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlemagne#/media/File:Karl_der_Gro%C3%9Fe_800.jpg ) et ceux des premiers souverains de France occidentale (Charles le Chauve : http://www.sigilla.org/fr/sgdb/sceau-type/2817 ) empruntent à l’Antiquité romaine la figuration du portrait de profil et couronné de lauriers, ainsi que le port du manteau d’apparat fermé par une fibule. La première mutation de cet archétype se produit avec Othon le Grand (912 – 973), fondateur du Saint-Empire romain germanique. A partir de 967, il se fait représenter de face, à la manière du basileus, illustrant ainsi l’influence de la figuration byzantine du Christ en majesté. La seconde transformation est réalisée par Othon III. Celui-ci, en 997, est représenté assis sur une banquette (Figure 8) ornée de deux boules et l’empereur porte le globe et le sceptre fleurdelysé. L’image du souverain germanique en majesté est ainsi définitivement fixée sur les sceaux (Figures 8 à 12), outils de propagande au service de l’affirmation du pouvoir monarchique. Si le caractère « figé » de leur figuration reflète la nécessaire permanence de l’état monarchique, il n’est pas aussi exclusif qu’on pourrait l’imaginer. En témoignent certains sources enluminées contemporaines comme cette représentation d’Otton III assis en majesté sur une chaise curule dotée de têtes animales https://fr.wikipedia.org/wiki/Otton_III_(empereur_du_Saint-Empire)#/media/Fichier:Meister_der_Reichenauer_Schule_002.jpg
Bibliographie :
Elisabeth AR Brown, Pouvoir et royauté à la fin du Moyen âge / actes du colloque organisé par l'Université du Maine, (25-26 mars 1994) ; éd. Joël Blanchard (1995), page 220.
Laura Kilgus, Autoreprésentation sur les sceaux des souverains français et de l'empire au Moyen Âge tardif, page 4.
Yves Coativy, « Les représentations monétaires des rois de France », La puissance royale, Image et pouvoir de l'Antiquité au Moyen Age, Christian-Georges Schwentzel et Emmanuelle Santinelli-Foltz (dir.), Presses universitaires de Rennes 2012. Publication sur OpenEdition Books : 05 septembre 2019 https://books.openedition.org/pur/126450 consulté le 15 avril 2020.
Robert-Henri Bautier, Échanges d'influences dans les chancelleries souveraines du Moyen Âge, d'après les types des sceaux de majesté, Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Année 1968/112-2, pages 192-220.
Sources :
Figure 8 : Robert-Henri Bautier, ibid, Planche II, 6.
Figure 9 : Frédéric Barberousse (1155 – 1190) - Catalogue d’exposition « Des Kaisers Letzte Kleider », Historisches Museum der Pfaltz Speyer, figure 7, page 36
Figure 10 : Henri VI 1191 – 1197 – Otto IV. Traum vom Welfischen Kaisertum ; Brauschweigisches Landesmuseum, Michael Imhof Verlag, 2009, Kat. 13, pages 330-331
Figure 11 : sceau d’Otton IV (1209-1215) dans Otto IV, Kat. 83, pages 389-390
Figure 12 : 2e sceau de Frédéric II de Hohenstofen, 1215 (1212 – 1250)
Die Zeit der Staufer – Geschichte, Kunst, Kultur – Katallog der Austellung – Stuttgart 1977 – Band III, Katalog, numéro 48, planche 19 pages 387-388 - Band II Abbildungen, Abb. 318.
Ce modèle germanique se répand dans tout l’occident chrétien. En Angleterre comme en France, le souverain est représenté en majesté, de face, couronné et tenant les insignes du pouvoir. Chez le roi de France, le globe impérial a disparu au profit de la fleur de lys. L’épée est rarement figurée : « Plus qu’un roi guerrier, il (le roi) se fait représenter en roi justicier et sage », dit Yves Coativy.
Une autre caractéristique française est illustrée par le siège curule. Ses pieds en X ont le sommet orné d’une tête zoomorphe et le bas figurant des pattes plus ou moins griffues. Parfois l’identification des animaux est malaisée : certains ressemblent à des chiens, des loups, mais dans leur grande majorité il s’agit de lions. Longtemps, la tradition a voulu que ce siège reproduise le « trône de Dagobert », actuellement conservé au Musée du Louvre https://fr.wikipedia.org/wiki/Tr%C3%B4ne_de_Dagobert que l’abbé Suger (1081 – 1151), grand serviteur de la royauté et de son historiographie, aurait retrouvé et identifié. Cette thèse est désormais abandonnée. Toujours est-il que la figuration de ce type de siège persiste jusqu’à ce que la chaise gothique fasse son apparition sous le règne de Philippe VI, sans pour autant totalement supplanter le type précédent.
Le modèle français semble s’être répandu en dehors de la stricte « sphère iconographique » royale et avoir influencer d’autres détenteurs de pouvoirs religieux et laïc. Sur son sceau (Figure 13), Maurice de Sully, évêque de Paris en 1170 et fondateur de Notre Dame, est représenté assis sur un siège orné de têtes d’animaux, tenant une crosse dans une main et bénissant de l’autre. Simon de Montfort fait de même en 1217 (Figure 14). Devenu comte de Toulouse pendant la Croisade albigeoise, il se fait représenter selon la tradition de cette famille princière, c’est-à-dire en majesté. Simon est assis sur un siège orné de têtes de chiens et tient une épée couchée sur ses genoux. Son sceau est sans doute à rapprocher stylistiquement de celui de Jacques 1er de Majorque (Figure 15), ce qui semble aussi indiquer l’existence d’une sphère culturelle spécifique à la région.
Sources :
Figure 13 : Sceau de Maurice de Sully - Archives nationales, sc/D 6782
Figure 14 : Sceau de Simon de Monfort (1217). Avec l’aimable autorisation de M. Gauthier Langlois, https://paratge.wordpress.com/2015/01/25/les-sceaux-de-simon-de-montfort-un-itineraire-politique/
Figure 15 : Sceau de Jacques 1er de Majorque (Jaume le Conquérant) 1229 – 1276.http://musee.sceaualsacien.pagesperso-orange.fr/les-sceaux--marques-de-leurs-temps.html
II – Quelques sources archéologiques des XIIe et XIIIe siècles
Le projet de création d’un siège a d’abord reposé sur l’étude des vestiges archéologiques XIIe-XIIIe disponibles pour l’instant. Un premier exemplaire daté du début du XIIe se trouve dans le musée de la Cathédrale de Roda de Isabena, en Aragon (Figure 16) tandis que deux têtes de lion, du XIIe elles aussi (Figure 16 bis) sont conservées à Florence. Deux autres pièces exceptionnelles (Figures 17 et 17bis) se trouvent en Autriche. Elles seraient datées, sans certitude absolue, du XIIe siècle pour la plus ancienne (mais avec de très importantes restaurations au milieu du XVe)et du début du XIIIe siècle pour la seconde. Ces chaises en bois sont entièrement décorées et dotées d’assises en cuir, cousues autour des traverses, ou clouées.
L’exemplaire conservé au MAK (Figure 17) est en bois de poirier entièrement sculpté (médaillons à motifs animaliers et géométriques, entrelacs, frises végétales) et peint. Rien n’indique cependant que les pigments colorés (rouge, vert, jaune et blanc) encore visibles sont d’origine. Le haut et le bas des pieds incurvés se terminent en têtes d’animaux. Seules les têtes sommitales ont la gueule ouverte découvrant des rangées de dents https://3.bp.blogspot.com/-_Vig0Z2DUuU/U-d3f6tKzGI/AAAAAAAAFTU/EgWDM7sLZTE/s1600/faldistorium-H-1705-Detail-I.jpg
Le faldistrorium de Nonnberg (Figure 17 bis) présente une facture d’ensemble comparable, mais le traitement décoratif est différent. Il est peint en rouge, à la tempera, avec des décorations à la feuille d’or. Les plaques d’ivoire de morse sont ornées de scènes bibliques et de représentations de saints. Les parties inférieures des pieds rectilignes reproduisent en bronze une patte animale, tandis que les sommets se terminent en une tête quasi monstrueuse, dont la gueule grande ouverte serre des personnages entre des incisives proéminentes. Ce traitement stylistique est très proche de celui de la tête de lion en ivoire de morse, exposée à Münich, et datée elle aussi du XIIe siècle (Figure 18). Dans la gueule ouverte, une figure humaine est accroupie et tient entre ses mains un animal de l’espèce des serpents.
Ces vestiges très proches chronologiquement et stylistiquement appartiennent à une longue tradition de chaises en X, pliantes ou non, dont des exemplaires ont été mis au jour dans les sépultures du VIIe siècle, caractéristiques des élites germaniques. Sans doute faut-il y voir chez celles-ci la persistance d’un goût pour des éléments de mobilier d’origine romaine. En France, seul le « siège de Dagobert » (d’époque mérovingienne mais avec remaniement sous les Carolingiens) appartient à cette catégorie de mobilier. On pourrait alors supposer que la chaise curule a été avant tout une figuration symbolique du pouvoir en France et une réalité matérielle dans l’Empire.
Sources et bibliographie :
Figure 16 : Chaise de Saint Ramon, buis, début XIIe, Espagne. Musée de la Cathédrale de Roda de Isabena (Aragon). Wiltrud Mersmann, Der Faltstuhl vom Nonnberg in Salzburg, Salzburg 1985, page 40, Abb.11
Figure 16 bis : Une des 2 têtes de lion, origine anglaise, XIIe siècle, Musée National du Bargello, Florence. Wiltrud Mersmann, ibid, page 64, Abb.21
Figure 17 : Provenance : Abbaye d’Admont en Styrie – Début XIIIe – (H : 59 cm l : 64 cm ; P : 50 cm) – Vienne – Osterreichiches Museum für Angewandte Kunst (MAK) , Inv.Nr. H 1705. Photo de l'auteur.https://sammlung.mak.at/sammlung_online?id=collect-184962
Die Zeit der Staufer – Geschichte, Kunst, Kultur – Katallog der Austellung – Stuttgart 1977 – Band I Katalog, Numéro 514, pages 382 - Band II Abbildungen, Abb. 307.
Figure 17bis : Faldistrorium – Conservé au monastère de Nonnberg (Salzburg). La chaise aurait été fabriquée au XIIe, mais remaniée au moment de sa « dédicace » à l’abbesse Gertrude II, en 1242, puis au XVe siècle (remplacement de pièces en bois, des peintures par des plaques en ivoire manquantes et des têtes en bois par de nouvelles en ivoire. Wiltrud Mersmann, ibid.
https://monasticmatrix.osu.edu/figurae/nonnberg-faldistorium-1 à https://monasticmatrix.osu.edu/figurae/nonnberg-faldistorium- 11
Figure 18 : tête de lion ivoire de morse L : 10 cm H : 4,8 cm Allemagne milieu du XIIe ? München, Bayerisches Nationalmuseum, Inv.-Nr.64/23. La tête aurait été découverte lors de fouilles (archéologiques) à Eichstätt en Bavière en 1924. Elle a été acquise en 1964 par le musée national de Bavière. L’embout de la pièce (le cou du lion) est destiné à être relié à un meuble. Die Zeit der Staufer – Band I Katalog, Numéro 619, pages 486 - Band II Abbildungen, Abb. 429.
III - Elaboration et réalisation du siège.
Recréer un siège proche des sources constituait un défi technique et financier difficile à surmonter. Nous avons donc fait le choix de rester dans les limites de l’évocation, ce qui nous laissait une certaine liberté de manœuvre.
Nos amis des Milites de Dun ont bien voulu participer au projet : Frédéric Jonet s’est chargé de la menuiserie et Laurent Cathala a œuvré à la sculpture. Le siège, pliant, a été fabriqué en bois de hêtre. Il est en partie sculpté (extrémités supérieures et inférieures des pieds) et entièrement peint, selon la technique de la tempera. La base des têtes et le sommet des pieds sont délimités par de fines bandes réalisées à la feuille d’or.
Les têtes (Figures 19, 20 et 21) ont un volume plus important que celles des sièges étudiés plus haut, pour correspondre un peu plus à certains exemplaires des sources enluminées. Elles sont aussi inspirées des deux têtes en cristal de roche (Figure 22) datées du Bas Empire romain et conservées au Musée du Moyen Âge de Cluny (elles proviendraient d’une tombe découverte en Allemagne, près de Nüremberg, en 1844). Entièrement creuses et terminées par une rainure à leur base, elles ont été identifiées comme des ornements emboîtés au sommet des pieds d’une chaise de type impérial ou consulaire.
Les têtes sculptées ont un profil assez arrondi et présentent une face étroite (H : 14 cm ; l : 9 cm ; P : 6 cm). Les yeux sont des incrustations de cabochons de lapis lazuli.
Les pieds (Figures 23, 24 et 25) s’inspirent des sculptures de la façade de la Cathédrale Saint-Pierre d’Angoulême (Figures 26 et 27). Les griffes ont été taillées dans des extrémités d’andouiller de cerf, puis effilées et fixées à l’extrémité de la patte.
Sources et bibliographie :
Figure 22 : quartz hyalin ou cristal de roche – IVe – VIe siècle - têtes en cristal – H : 12,5 cm ; l : 9 cm ; P : 10 cm - / H : 12 cm ; l : 8,5 cm ; P : 9,5 cm - Musée de Cluny – Musée du Moyen Age - Nr. Inv. 615 et 616 – Photo de l'auteur
Florence Saragoza, Têtes de lion antiques, « Un mois, une oeuvre », 2003, Octobre. Musée National du Moyen Age.
Figures 26 et 27 : Cathédrale Saint Pierre d’Angoulême – façade occidentale – partie latérale gauche médiane et partie latérale droite médiane – démons et damnés https://structurae.net/fr/ouvrages/cathedrale-saint-pierre-dangouleme
Frédéric Giro (Isarn, GMA) a réalisé les peintures ainsi que les phases préparatoires (application du gesso) et finales (vernis) selon les méthodes historiques. Les décorations sont peintes avec des pigments historiques (rouge, blanc) et modernes (bleu, jaune). Le programme ornemental a duré deux ans en raison de périodes de séchage indispensables entre les phases de peinture. Deux principes essentiels à l’époque romane ont été appliqués : le premier est le remplissage de toute la surface disponible visible, le second est une mise en volume des motifs par l’ajout d’ombrages. Comme sur le siège du MAK, les faces intérieures sont peintes de manière uniforme tandis que les faces extérieures sont entièrement ornées : médaillons à décor animalier ou végétal, frises de végétaux, animaux affrontés, « champ » de motifs végétaux et géométriques Les sources du répertoire iconographique sont issues d’horizons géographiques différents mais appartenant à la période XIIe – XIIIe siècle. Par exemple, les lions et l’aigle (Figures 37, 42 et 43) sont tirés d'un fond de plat allemand XIIIe (Otto IV. Kat. 97, pages 405-406). La "plante à trois branches" (Figure 60) se retrouve sur le siège MAK. Les mosaïques de Ganagobie ont fourni les motifs des lions affrontés des montants latéraux (Figure 48), du griffon (Figure 44) et d'une harpie (Figure 40).
Remerciements :
Jean Christophe Ton-That, Chargé d'études documentaires principal et Responsable du service de documentation au Musée national du Moyen Age pour son aimable collaboration ; Jocelyn Jeandel pour ses précieuses traductions et sa disponibilité ; Frédéric Jonet et Laurent Cathala pour leur investissement et leur talent.
Catherine Besson Lagier, pour les GMA
Juin 2020
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